Double pression

© D. Chauveau

François et Nathalie produisent les céréales et réalisent les huiles de colza et de tournesol.

En 1990, François reprend l’exploitation familiale. 75 hectares sur lesquels poussent céréales, tournesol et colza.
François est dans les champs mais il veut être plus qu’un producteur. Il fourmille de projets. En 2013, il décide de se lancer dans le projet familial d’huilerie. Son épouse Nathalie adhère complètement. « Je gère les comptes, les stocks et la mise en bouteille. Mon mari démarche les clients et livre. On se complète bien ! »

Patience et longueur de temps…

Pour produire de l’huile végétale de consommation, il faut s’armer de patience : compter quatre à cinq mois entre le semis et la récolte puis viennent le nettoyage, le triage, le pressage, la décantation et la filtration.
Les huiles sont pressées à froid (55 à 60°C) à tout petit débit afin de garder le meilleur de la graine et permet ainsi de conserver la saveur et la couleur de l'huile. « Chaque année, nous conservons une partie de la récolte pour presser à la demande et proposer un produit frais à nos clients. », explique le couple prévoyant qui produit aussi de la farine avec ses propres récoltes.

Investissement à long terme

François et Nathalie ont investi 35 000 euros dans ce projet : aménagement de l’atelier et du magasin ; achat d’une presse à huile ; d’une embouteilleuse. « Nous avons choisi cette activité pour suivre le produit de A à Z : agriculteur, producteur et commerçant. J’aime rencontrer nos clients et présenter nos produits », explique François qui espère, à terme, dégager un complément de revenu avec cette activité.

B. Sanson