Jeu, set et match : le collège d’Artenay !

28 septembre 2018
Les collégiens d'Artenay à l'Open de tennis d'Orléans

Prise de notes, interviews, analyse de l’ambiance… Un vrai travail de fond pour ces apprentis reporters !

Ce sont de tout jeunes amateurs de tennis qui occupaient les gradins du palais des sports, à l’occasion du deuxième jour de compétition de l’Open de tennis d’Orléans. Les élèves du collège d’Artenay avaient en effet prévu d’y passer la journée pour y mener à bien un projet qui les occupera une bonne partie de l’année...

Depuis le début de l’année scolaire, et pour la huitième année consécutive, deux classes de 4e du collège d’Artenay mènent un travail pédagogique transversal autour du tennis. En EPS, d’abord, les adolescents ont découvert les règles de ce sport. "En venant ici, ils se rendent compte de ce qu’est une compétition de haut niveau et de la discipline à laquelle les joueurs s’astreignent", commente Patrick Maury, le professeur d’EPS. En français, ensuite : "Nous leur avons demandé de travailler en petit groupe. Chacun d’entre eux traite une thématique (qu’est-ce que l’Open d’Orléans, comment se déroule une journée à l’Open, qui sont les joueurs ?…) en interviewant les organisateurs, des spectateurs, des joueurs, dont certains en anglais… À partir de leurs notes, de leurs impressions, ils rédigent un article. Les contributions de tous les groupes constitueront un journal que les élèves mettront eux-mêmes en page. Leur travail sera corrigé par un journaliste de La République du Centre qui viendra au collège leur parler de son métier", explique Anne-Hélène Brunerie, leur professeure de français.

Allier apprentissage et divertissement

Point d’orgue de ce travail qui durera trois mois : une journée entière passée au palais des sports ! "C’est toujours intéressant de voir autre chose que le collège !", s’enthousiasme Thomas.
L’occasion pour ces élèves dont certains n’avaient "vu des matchs de tennis qu’à la télé" d’étudier le déroulement d’un match, l’ambiance ("Je n’en reviens pas de constater à quel point c’est calme. Il n’y a pas de bruit pendant les échanges. Et pourtant, le public est là !", s’étonne Cloé.), d’interroger les différents corps de métier présents (cordeurs de raquette, hôtes, chauffeurs, agents de sécurité, chargée des relations avec la presse…).

Et quand on demande à ces jeunes si ce projet peut les aider à y voir plus clair sur leur orientation future, Julien déclare : "Ça participe à notre culture. On voit d’autres types de métiers que ceux que l’on a l’habitude de côtoyer. Ça peut nous aider à nous projeter pour plus tard… Déclencher des vocations..."

Mélanie Potau

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