Kikor expose à l’escalier

15 septembre 2018
Mis à jour le Samedi 15 septembre 2018 - 08:00

Un petit Kikor qui se balade dans les rues sur les gouttières, murs, mobiliers urbains, panneaux d’Orléans, vous connaissez ? Ce drôle de petit bonhomme vert s’expose à la galerie l’escalier à Orléans.

Exposition Kikor1 à la galerie l'Escalier - Orléans

N’hésitez pas à franchir la grille, place de la bascule à Orléans, et grimper par l’escalier en colimaçon jusqu‘au deuxième étage. Dès samedi, vous ferez connaissance non seulement du sticker vert, si vous ne le visualisez pas encore, mais surtout vous admirerez les peintures du Kikor humain, artiste peintre orléanais. Depuis dix ans, il travaille ses toiles, de toutes dimensions, toujours avec la même précision.

Nous l’avons rencontré à la veille de son exposition.

« Je dessine depuis que je suis gamin. Les gens m’assimilent souvent à un graffeur mais non, je ne peins pas sur les murs. Je colle mon sticker représentant un bonhomme vert. »

Ses expositions

Kikor : Ma première exposition était salle Eiffel à Orléans pour illustrer des concerts. Puis, j’ai déménagé à Paris. Là, je faisais la plonge dans un restaurant qui exposait des artistes. Le patron a proposé d’accrocher mes toiles. Et les expositions se sont enchaînées. Une galerie du sud a pris mes toiles en dépôt et a tout vendu. Je travaille, depuis 2015, pour une galerie de Saint-Ouen. Et dès demain, j’expose à la galerie l’Escalier à Orléans.

Ses inspirations

K : Les bandes-dessinées franco-belges : Fluide glacial, Hara Kiri… Je m’inspire également des films et séries des années 80. Mais j’aime aussi les dessins animés de Tex Avery. Akira est un long métrage qui m’a beaucoup marqué, tiré du manga éponyme. Je créé des personnages marrants et bizarres, mélange de toutes ces inspirations.

Combien de temps ?

K : Tout dépend du tableau. J’y passe de quelques semaines à quelques mois. Je trace d’abord des traits de construction que je colorie ensuite.

En conclusion

K : J’ai trente-cinq ans et je suis heureux dans la vie. Je fais ce que j’aime et c’est l’essentiel !

Alors il ne vous reste plus qu’une chose à faire : découvrir ou redécouvrir le travail de Kikor à la galerie l’Escalier, les samedis et dimanches de septembre.

Édith Combe

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