Le temps des cerises est revenu !
Du 1er juin au 8 juillet, les arboriculteurs loirétains récolteront leurs cerises. Quelles précautions seront prises ? Qui viendra travailler ? Trouverez-vous suffisamment de fruits en vente pour satisfaire votre gourmandise ? Toutes les réponses ici.
Comme chaque année, les référents professionnels du service Placement à l`emploi de la direction de l'Insertion du Département du Loiret communiquent aux Maison du Département de Meung-sur-Loire, Jargeau et Orléans les besoins des producteurs « des pendants d’oreilles », comme le chantait Yves Montant, en main d’œuvre. Les MDD proposent alors aux bénéficiaires du RSA ces offres d’emploi.
« Cette année, chacun aura son seau, son échelle et son cerisier. Les arbres sont espacés de six mètres environ, alors aucun problème de distanciation. Ici le risque est quasi inexistant. Et nous prévoyons des jerricans d’eau pour se laver régulièrement les mains. Le plus compliqué sera le transport des cueilleurs. En général on les emmène dans les vergers en mini-bus. C’est ce déplacement qui sera le plus compliqué à gérer : trop de proximité. Je pense que je demanderai que chacun vienne sur place avec son vélo ou sa voiture…Mais on n’utilisera pas de gants car avec on ne sent pas si un fruit est abîmé. Après le premier jour de récolte, si besoin on s’adaptera ! », explique l’un des professionnels concernés.
La récolte 2020
« Nous allons récolter la même quantité de cerises que les années précédentes. La covid-19 n’aura aucune influence sur la quantité. Nous recevons beaucoup plus de candidatures d’étudiants », constate le producteur. Ces derniers seront sûrement loirétains car les arboriculteurs ne logent pas les cueilleurs.
Betty Filgado, technicienne arboriculture de la Chambre d’agriculture du Loiret, estime que 850 à 900 tonnes de cerises seront récoltées « entre le 1er juin et le 8/10 juillet. Elles seront disponibles en vente directe via la ferme, les marchés, les bords de route. Les producteurs alimentent aussi les grandes surfaces, les négociants locaux et ceux d’autres régions et les Min* de Rungis et de Nantes qui reçoivent les fruits récoltés la veille. La fraîcheur et la qualité des cerises lointaines seront, comme d’habitude, au rendez-vous ! Pour l’instant, je ne sais pas à quel prix se vendra le kilo. Tout dépendra si les grandes surfaces demandent aux producteurs de les mettre en barquette à la place du plateau habituel ou d’autres aménagements. Mais pas de pénurie cette année ! »
Pas d’inquiétude, les gourmands pourront préparer leur clafoutis favori, leur confiture à la belle couleur, leur sorbet appétissant et leurs cerises à l’eau de vie (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé) !
Une confrérie au top !
L'objectif de la Confrérie gourmande des mangeux de cerises des bords du Loiret est de promouvoir les qualités, bienfaits et toutes les formes de consommation et de transformation de la cerise.
Ses membres encouragent la recherche de la qualité auprès des professionnels et leur participation aux concours et manifestations locales, régionales, nationales et même internationales. La confrérie fait découvrir et retrouve les meilleures recettes culinaires et fait vivre les traditions locales. Elle fait aussi connaître et aimer l’Orléanais, ses bords du Loiret, ses paysages et traditions, pour valoriser le goût des produits de terroir de son territoire.
Édith Combe
*Marché d’intérêt national
