Des nouveaux centres d’incendie et de secours pour les pompiers loirétains
Le futur centre d’incendie et de secours de Sennely ouvrira fin octobre, avant ceux de Saint-Benoît-sur-Loire, de Chambon-la-Forêt ou encore d'Orléans centre. Le Conseil départemental du Loiret, principal financeur du SDIS45, octroie 24 millions d’euros entre 2021 et 2028 à l’investissement bâtimentaire uniquement.
L’actualité s’y prêtait. Tandis que des incendies ravagent non seulement la Gironde, le Conseil départemental du Loiret témoigne son soutien aux pompiers du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS 45). Ce 20 juillet, le président des deux entités, Marc Gaudet, présentait le chantier du futur centre de Sennely attendu fin octobre. « Cet investissement de 850 000 euros, amplement supporté par le Département puis ensuite par la communauté de communes, entend bien rendre son isolement en lisière de Sologne plus sécurisé. Les 5 000 hectares de résineux autour de Sennely nous remémorent tristement ceux en proie aux flammes en ce moment même à la Teste-de-Buch et à Landiras. » Le Conseil départemental pilote et finance un plan d’investissement bâtimentaire fleurtant les 24 millions d’euros sur 2021-2028 pour le SDIS 45 et ses 85 centres. Deux chantiers débutent sous peu, celui de Saint-Benoît-sur-Loire en septembre, celui de Chambon-la-Forêt début 2023 puis plus tard à Orléans centre pour neuf millions d’euros.
Plus de matériel et de pompiers
Retour à Sennely. Le responsable du centre, le lieutenant Jean-Marc Perruche, se projette déjà entre les murs qui ne renferment rien encore aujourd’hui. « Ici, dans le garage, nous pourrons héberger notre camion-citerne feux de forêts, un CCF 2000 pour sa quantité d’emport équivalente en litres. Nous le remplacerons ensuite par un CCF 4000 auquel viendra s’ajouter un nouveau véhicule type ambulance. Bien sûr, il restera de la place pour notre VTU (véhicule tout usage type utilitaire) et notre voiture. » Cela s’entend, le bâtiment en lui-même se doit donc de suivre ce chemin d’ampleur. « En ossature bois comme le dicte notre habituelle éthique » tient à détailler le président, il s’étendra sur 1 500 m2 dont 226 pour le hangar avec une baie vitrée mitoyenne aux 60 m2 de la salle d’alerte, ou encore 70 pour l’administration. « On va s’y perdre, s’amuse le lieutenant Jean-Marc Perruche. Pour l’instant, nous disposons d’un Algeco et d’un garage. Cela nous donnera également l’occasion d’accroître de trois ou quatre pompiers volontaires les douze que compte déjà le centre de Sennely pour ses 50 interventions annuelles moyennes. »
