Loiret : des livres à (s’)offrir !

Vous aimez Orléans ? La ville, son histoire, la petite comme la grande ? Vous allez être servis avec ce beau livre, très complet, qui a pour point de départ les Témoins d’Orléans. Véritables fils conducteur de la découverte du vieil Orléans, ils sont au nombre de cinquante, répartis dans la ville. Ce sont des œuvres uniques, sculptures en acier qui se patinent avec les assauts du temps ou des pierres gravées. Dessus figure un QR code qui vous explique ce qui se passait à l’endroit où ils sont implantés.

Prenons, au hasard, le témoin n° 16. Il est situé sur la place qui débouche sur la rue du Plat-d’Étain. Nous apprenons, entre autres, qu’« Au Moyen Âge, on se lave fréquemment, pour être propre, mais surtout par plaisir, car l’eau est tout au long de cette époque considérée comme bienfaitrice et purificatrice. Les bains publics sont alors une pratique courante : ce sont les étuves. » Le saviez-vous ? 

Le témoin n° 33, installé dans le bas de la rue Saint-Flou, qui tire son nom de l’évêque Floculus, nous explique qu’« à Orléans , on s’est adonné avec passion au jeu de paume [l’ancêtre de nos jeux de raquettes] pendant plusieurs siècles »… Au point que « Rabelais indique que passant à Orléans, Pantagruel y apprit à jouer à la paume au point de devenir maître », sans doute dans l’un des quarante jeux fleurissant à Orléans au début du XVI^e siècle.

Grâce à ce livre, vous connaitrez toutes les anecdotes et serez incollable sur les secrets d’Orléans. Les témoins d’Orléans • Une Histoires, des Histoires : à conseiller vivement !
 

Le vélo électrique ou non, c’est dans l’air du temps… notamment pour se déplacer près de chez soi : aller au travail ou à l’école, chez des amis ou encore faire quelques courses… Mais que penseriez-vous de partir de bon matin, partir sur les chemins à bicyclette… pour un week-end, une semaine ou un mois ?

Le Routard consacré à La Scandibérique partie nord : de la Wallonie au Val de Loire via Paris vous promet « dépaysement et déconnexion garantis ». N’oubliez pas de préparer votre vélo, un VTC de préférence, avec l’équipement nécessaire et obligatoire : phares (un avec lumière blanche pour l’avant et un rouge pour l’arrière) ; freins avant et arrière ; catadioptres ; sonnette… Pensez aussi à un casque adapté, une bonne selle, une trousse avec un nécessaire de réparation et une pompe.

Vous avez le choix : le guide propose 800 kilomètres de la Wallonie à la Touraine. Faites-en une portion ou entièrement suivant vos envies et votre niveau. Sur votre chemin, prenez le temps de goûter les spécialités de chaque territoire : des frites cuites à la graisse de bœuf ; de la ficelle picarde ; des gaufres ou du cramique ; des farcis à la solognote ; des asperges ; les praslines de Montargis ou le miel du Gâtinais… bref que de bonnes choses, véritables prétextes pour partir en balade ! Et n’oubliez pas les bières ou vins suivant le lieu.

Dans cet ouvrage, le trajet et le nombre de kilomètres de l’étape sont indiqués sur une carte en regard de sites ou lieux à visiter. Dans le Loiret, plusieurs itinéraires qui passent par Dordives, Montargis, Amilly, Montbouy, Châtillon-Coligny, Briare, Orléans, Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Sully-sur-Loire, Saint-Gondon, Saint-Benoît-sur-Loire, Germigny-des-Prés, Châteauneuf-sur-Loire, Jargeau, Combleux, Beaugency, Meung-sur-Loire, Cléry-Saint-André, Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-le-Blanc…

Ce livre, indispensable, très documenté et clair, a été réalisé, notamment, avec le concours de Tourisme Loiret. Un beau cadeau pour les amoureux de la petite reine !
 

Saviez-vous que dans les années 50, le jazz était très présent à Orléans, notamment dans une boîte qui s’appelait Pizza, mais qui n’était pas une pizzéria. « C’était à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, plus précisément à Saint-Nicolas, juste avant le pont pour traverser le Loiret quand on va vers Saint-Hilaire. » Ça se passait juste après la Seconde Guerre mondiale, quand les Américains avaient établi des bases dans le Loiret. 

Ce roman n’évoque pas seulement le jazz, mais la recherche de l’identité d’un homme, le père de Marie, quatre-vingts ans passés, qui se bat contre un cancer en phase terminale. Cet homme, Luc Marchand, est présumé mort dans un stalag en Allemagne en 1942. Pourtant, il a refait surface sur un acte de naissance en 1966 à Orléans… Pour démêler tout cela, c’est Jade, adolescente de douze ans, et sa mère Laure qui s’y collent. Alors, elles remontent le temps à Orléans et ailleurs à la recherche d’indices.

Night lights est un roman qui fourmille de détails sur une époque, des lieux, une ambiance, le tout à grands renforts de découvertes patrimoniales, de descriptions et de personnages bienveillants. Une enquête menée tambour battant par une Jade attachante, au caractère bien trempé !  

Vous pensez tout savoir des problèmes et contraintes des personnes en situation de handicap ? Lisez le livre d’Anne-Sophie Albert Mon corps, mon choix et vous verrez qu’il y a nombre de situations qu’on n’imagine même pas ! 

Anne-Sophie, malgré la maladie des os de verre qui la fragilise, tente depuis toujours de vivre sa vie : études ; travail ; sorties ; loisirs (photographie) ; apéros ; copines… et parfois des grains de sable perturbent une organisation précaire. Comme lorsque sa voisine a percuté son véhicule (symbole de liberté), immobilisant la voiture et, par ricochet, Anne-Sophie pendant un mois et demi. Essayez de trouver une navette qui circule dans Orléans après 19 heures, un transport à la demande : trop d’administratif… c’est mission impossible !

Concernant le chapitre professionnel… Là, tout n’est pas simple non plus ! Surtout quand, à la cafétaria, les mange-debout, trop hauts, engloutissent Anne-Sophie toute entière. Ou que les portes sont trop lourdes pour la narratrice. Ou que son bureau est trop loin de l’entrée ou l’imprimante trop haute…

Mais ce récit de vie n’est pas déprimant : Anne-Sophie, résiliente, est dotée d’un bon sens de l’humour et d’une soif de vivre à toute épreuve !