24 heures avec le président du Département

13 mars 2019
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Marc Gaudet a été élu à la tête du Conseil départemental du Loiret en novembre 2017.

> 7 h 30. À peine franchi le seuil du 15 rue Eugène-Vignat, Marc Gaudet rejoint son assistante pour un point sur l’agenda du jour. « Aucune erreur n’est permise. Il n’y a rien de pire pour moi que d’arriver en retard. Ça me met mal à l’aise pour le reste de la journée, d’autant plus si le retard se répercute sur chaque rendez-vous. Ce n’est pas respectueux des gens qui m’attendent. Mais je suis peut-être de la vieille école ! (rires) »

> 8 h 30. C’est parti pour un jury de 3 h 30 qui sélectionnera les candidats pour le projet de construction des deux collèges de Pithiviers. En effet, à l’horizon 2021, le collège Denis-Poisson sera entièrement reconstruit et un second établissement verra le jour sur la commune de Dadonville. « Nous allons choisir les trois groupements d’entreprises (cabinets d’architectes, entreprises de BTP) qui travailleront sur le projet », explique le président. Le coût de ces opérations, qui permettront de répartir mille deux cents élèves sur les deux sites, représentera un investissement de plusieurs dizaines de millions d'euros.

> 12 h. Marc Gaudet retrouve ses six présidents de commission pour un déjeuner de travail sur place : « J’apprécie leur implication. Ils sont mobilisés quasiment tous les jours. Je suis très attaché à ce partage de compétences. Je suis un généraliste entouré de spécialistes. » Point sur les dossiers en cours, validations, arbitrages, tour de table… « Je tiens à ce que les orientations politiques du Département soient partagées par l’ensemble des présidents de commission avant d'être proposées à l'assemblée départementale. »

> 14 h. Marc Gaudet, également président du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis), est appelé en urgence sur un site départemental, suite à un départ de feu. Il bouscule son agenda et, accompagné de Pauline Martin et Alexandrine Leclerc, se rend sur place pour soutenir les agents et les pompiers engagés dans la lutte contre l'incendie et constater l'étendue des dégâts. Aucun blessé n'est à déplorer.

> 16 h. Arrivée à Chécy pour l’inauguration d’un nouvel aménagement routier. Commencés fin mars 2018, les travaux de l’échangeur entre les RD 2060 et RD 8 se sont achevés mi-novembre. « On notait fréquemment une remontée de file à la sortie de la tangentielle [RD 2060, NDLR] à Chécy, aux heures de pointe, commente le président. Notre objectif était d’améliorer la sécurité des usagers au niveau de l’échangeur tout en garantissant une fluidité du trafic routier. »

> 18 h. Départ pour Pithiviers-le-Vieil : une réunion de la communauté de communes du Pithiverais à laquelle Marc Gaudet assiste en tant que conseiller départemental et vice-président de cette collectivité. « Je défends le double mandat, revendique-t-il. Si l’on veut être présent sur tous les sujets, rester lié aux problématiques du terrain, on doit être dans l’action avec un mandat exécutif local tous les jours. »

> 20 h 30. Retour à la maison ! Après un repas en famille, le président étudie quelques dossiers au calme.

Mélanie Potau

La politique mais pas que…

Une autre manière pour lui de rester immergé dans le  quotidien : son activité dans l’exploitation agricole familiale. « Je délègue certaines tâches mais je tiens à faire moi-même un certain nombre de travaux dont la moisson. Ces jours-là, j’essaie de rentrer un peu plus tôt que d’habitude et je monte sur ma moissonneuse-batteuse ! »

Il garde également un peu de temps pour assouvir ses deux passions : le rugby (il est un fier supporter de l’US Pithiviers Rugby) et l’histoire, plus particulièrement la période entre les deux guerres : « mon père a vécu la guerre et j’ai toujours entendu parler des réquisitions, du rationnement, de l’occupation dans toute sa complexité et sa dualité. »

Revenant sur son engagement politique, il avoue : « Je m’investis beaucoup dans ce travail. J’essaie d’apporter le meilleur service aux Loirétains. Le Conseil départemental, c’est la proximité du territoire. Il faut aimer ce que l’on fait, aimer le contact humain, aimer aller au-devant de la population, de nos concitoyens, aimer les échanges. C’est ce que j’ai toujours fait en tant qu’élu local de terrain. »

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