Schéma des mobilités : faciliter les déplacements de tous !

Le Département du Loiret a élaboré un schéma départemental de mobilité, plan d’actions destiné à faciliter la mobilité durable des Loirétains. Travailler à l’échelle d’un département est plutôt inédit en France. Ce maillage de noeuds multimodaux va bousculer nos habitudes de déplacement actuelles. Mais, c’est bien maintenant que tout commence !

bannière illustrant le schéma des mobilités

Un réseau de points nœuds multimodal au plus près des besoins des usagers

Face à l’augmentation des prix du carburant, l’épuisement des ressources fossiles et pour répondre à la volonté de s’engager vers une société décarbonée, le Département du Loiret propose la création d’un réseau de mobilité pour répondre aux besoins de déplacement des habitants du territoire.

Pour construire ce schéma départemental de mobilité, véritable plan de déplacements global sur le long terme, le Département œuvre à la mise en place d’un réseau hiérarchisé de points nœuds multimodaux. Chaque nœud, selon son importance, proposera du transport collectif, des aires de covoiturage, des abris vélo sécurisés, des services de mobilité (avec, par exemple, des bornes de recharge de véhicules électriques, des ateliers de réparation de vélo)... Il sera ainsi possible de débuter son trajet à vélo, de garer son cycle dans un abri sécurisé au premier point nœud, de poursuivre en bus jusqu’au point nœud suivant et de terminer en covoiturage.

Des services de mobilité adaptés aux contextes locaux

Les services de mobilité présents dans les différents pôles seront adaptés aux contextes locaux et mis en place avec les collectivités locales. Ils seront construits autour d’une gare ou d’un arrêt de transport en commun et pourront accueillir des conseillers en mobilité qui accompagneront dans leurs démarches de mobilité les personnes le nécessitant (réserver un transport à la demande, identifier la ligne de bus adaptée au besoin…). Selon le niveau d’intensité des déplacements (en fonction du nombre d’habitants vivant à proximité, des pôles d’emplois et des équipements…), ces pôles seront accessibles grâce à différents types de transport : transports en commun régionaux ou locaux ; covoiturage ; trains autonomes ou encore vélo grâce à des aménagements cyclables sécurisés.

Ce réseau de mobilité sera un maillage territorial de proximité puisque chaque habitant du territoire pourra accéder à un pôle à moins de 15 kilomètres de son domicile. Son utilisation sera simple grâce à la lisibilité du réseau sur le territoire. L’agrégation et la concentration des services de mobilité décarbonée et partagée permettra à chaque usager d’utiliser la solution de mobilité qui correspond le mieux à ses besoins de déplacement : aménagements cyclables, lignes de covoiturage, transports en commun et trains autonomes…

 

600 km de nouvelles pistes cyclables d’ici 2040

Le réseau multimodal du département s’appuiera sur un réseau cyclable hiérarchisé permettant de desservir les différents pôles de mobilité mais également irriguer les espaces les plus fréquentés (collèges, centres-villes et centres-bourgs, zones d’activités et zones d’emplois…).

Des aménagements cyclables seront réalisés par le Département sur des routes départementales et répondront à sa charte des aménagements. En tout, 600 kilomètres de nouvelles pistes cyclables structurantes sont prévus par le Département d’ici 2040 pour un total de plus de 1 300 kilomètres de voies cyclables créées.

Des aménagements cyclables concertés avec les Loirétains

Dans le cadre des études lancées par le Département qui portent sur une liaison cyclable entre Bricy et Ormes desservant la base aérienne en plein développement, le Président a voulu solliciter les associations d’usagers du cycle, dans une démarche de concertation participative. Les élus du Département souhaitent ainsi co-construire des aménagements cyclables qui soient le plus en adéquation avec les usages et les besoins.

Ainsi, dans une démarche constructive, après avoir pris connaissance de l’avancement des études, l’association DAMMO a pointé les enjeux de sécurité pour les usagers, notamment sur la thématique des franchissements de voirie, de carrefours, ce point étant primordial dans la conception des futurs aménagements. L’association s’est proposée d’étudier le projet en cours d’études par les services sur cette liaison Bricy, Boulay les Barres, Ormes le long des RD 836 et 955, et de proposer, le cas échéant, des alternatives d’itinéraires ou d’aménagement.

De futurs échanges seront organisés dans les prochains mois, sur ce projet mais également sur plusieurs liaisons en projet. Le Département s’est engagé à réaliser en direct ou en lien avec les territoires plus de 600 km de voies cyclables sur le territoire d’ici 15 ans.

Une enquête mobilité réalisée en 2022

Puisqu’il incombe au Département la responsabilité des infrastructures routières et aménagements du territoire (aires de covoiturage, bornes…), et dans un désir d’écoute citoyenne et d’écologie, celui-ci a recueilli du 10 mai au 10 juin 2022 les témoignages des Loirétains concernant leurs modes de transport. Son but ? Identifier la nature de leurs déplacements et besoins pour ensuite déployer une stratégie de mobilités plus durables en réflexion avec les acteurs du domaine.

3 358 Loirétains ont répondu à 53 questions en ligne

Puisqu’il incombe au Département la responsabilité des infrastructures routières et aménagements du territoire (aires de covoiturage, bornes…), et dans un désir d’écoute citoyenne et d’écologie, celui-ci a recueilli du 10 mai au 10 juin 2022 les témoignages des Loirétains concernant leurs modes de transport. Son but ? Identifier la nature de leurs déplacements et besoins pour ensuite déployer une stratégie de mobilités plus durables en réflexion avec les acteurs du domaine.

Les 53 questions en ligne à choix unique, multiple ou libre ont ainsi trouvé réponse auprès de 3 358 Loirétains, d’Orléans à Briare, en passant par La Ferté-Saint-Aubin, Pithiviers ou Montargis. La grande majorité (3 193) a plus de 30 ans et le panel représente 79 %, des actifs. Au travail justement, 27 % s’y rendent en parcourant moins de six kilomètres, 24 % entre six et quinze kilomètres et de quinze à trente kilomètres pour 20 % d’entre eux.

Quant aux moyens de transport, 66 % des sondés empruntent la voiture individuelle pour se déplacer à cause « des distances à parcourir trop importantes ». Arrivent ensuite le vélo avec ses 16 %, puis la marche, 6,5 %, et le train, 3,7 %. Cependant, 897 Loirétains sur les 3 358 questionnés assurent se servir de la bicyclette comme deuxième moyen de transport. Les boudeurs de la pédale, d’une part de 36 %, trouvent l’origine de leur discorde dans le manque de sécurité des itinéraires, 1 577, ou en l’absence d’aménagements cyclables sûrs, 1 535.

Les transports en commun séduisent le panel, à hauteur de 38 %, qui juge une fréquence plus rapprochée et une desserte plus nombreuse comme leviers de développement. Enfin, 60 % des amateurs de covoiturage le pratiquent au moins une fois par mois et, pour un bon tiers, depuis un parking à proximité de leur domicile.

Feuilletez et téléchargez le Schéma des mobilités

Enquête d'intérêt stations GNV/BioGNV à Mardié

Dans le cadre de sa politique en faveur de la décarbonation de la mobilité et des transports, en particulier dans la continuité de son schéma des mobilités, le Département du Loiret souhaite voir se développer des stations de ravitaillement des véhicules « multi-énergies », dont le GNV/BioGNV (Gaz Naturel pour Véhicule).
Aussi, dans la perspective du renouvellement, en 2024, de deux concessions de service de ravitaillement des véhicules situées à Mardié (actuellement exploitées par TotalEnergies et Shell de part et d’autre de la Route Départementale no RD2060 constituant l’axe de circulation principal entre Orléans et Montargis), le Département souhaite évaluer le besoin du territoire en matière de distribution de GNV/BioGNV.
Un bureau d’études a d’ores et déjà été missionné par le Département pour préparer le renouvellement des deux concessions.
Une étude a été réalisée par GRDF montrant la faisabilité technico-économique du raccordement de ces deux sites au réseau public de distribution de gaz.
Maintenant, le Département a besoin de connaître l’intérêt des entreprises basées dans ce secteur, et des gestionnaires de flottes de véhicules qui y transitent, pour la solution GNV/BioGNV

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