Au Festival de Sully, les sœurs Berthollet accorderont leurs violons

05 mai 2022

Vendredi 10 juin, à 20 h 30, les sœurs Berthollet se produiront à Pithiviers, à l'église Saint-Salomon et Saint-Grégoire. Elles vous présenteront leur nouveau show Séries inspiré de bandes originales des feuilletons du petit écran. Interviews à deux voix.

Au Festival de Sully, les sœurs Berthollet accorderont leurs violons - les deux sœurs avec talons

Camille, la plus jeune, affiche une chevelure flamboyante dont les boucles jouent les accroche-cœurs. Violoncelliste et violoniste, sa participation à l’émission Prodiges lui a ouvert les portes du succès ainsi qu’à Julie, sa sœur aînée, et coach pour l’occasion. Julie qui, en plus du violon, s’est passionnée pour le piano et le chant. Elle a aussi composé des pièces pour violon et piano. Julie, elle, change de tête au gré de sa fantaisie : cheveux courts, mi-longs, raides ou frisés, roux, blonds, créant ainsi une ressemblance frappante ou une dissemblance flagrante avec sa sœur ! Il n’empêche, elles sont toujours complices et leur joie demeure de travailler ensemble !

Est-ce qu’il vous arrive de jouer séparément ?

Oui. Nous travaillons quotidiennement séparément, dans un premier temps, comme un sportif qui s’entraîne seul. Puis, nous nous retrouvons et la mise en place se fait alors très rapidement car nous nous connaissons parfaitement.

Nous donnons 90 % de nos concerts ensemble.
 

À quel âge avez-vous commencé la musique ?

Julie : j’ai flashé sur le violon à deux ans lors d’un concert à Annecy. J’en ai toujours des flashs dans la tête ! J’ai pris des cours à quatre ans

Camille : moi, le coup de foudre a été sur le violoncelle à trois ans. Puis, j’entendais ma grande sœur jouer ! Je m’en souviens encore !

Quand on est enfant, on n’a pas la notion de professionnalisation. Seule compte la pureté de l’instrument

Votre première scène ?

À cinq ans, on a passé de petits concours, ensemble et séparément. Puis, vers dix, douze ans, on a été têtes d’affiche, à Genève. C’est un super beau souvenir. On a eu le trac. On l’a toujours, mais on a appris à le gérer. La scène, c’est comme une drogue… on adore cette énergie ultra positive ! C’est une décharge d’adrénaline dont on a du mal à se passer !

Ensuite, est venue la fierté de jouer de plus en plus souvent à l’étranger : la Chine ; les États-Unis… chaque étape est marquante !
 

Votre musicien ou compositeur préféré ?

Tchaïkovski ! Mais nous écoutons aussi beaucoup de jazz, du classique, comme Django Reinhardt et Miles Davis, et du contemporain, comme Avishaï Cohen, que nous admirons beaucoup !

Quel est votre meilleur souvenir professionnel ?

Lorsque nous étions petites, nous avons assisté à un concert au Victoria Hall de Genève. Nous rêvions d’y jouer si nous devenions professionnelles. Et ce jour est arrivé ! Nous y avons donné le Double concerto de Brahms. Ça a été le plus beau jour de notre vie : voir ainsi notre rêve d’enfant se concrétiser !

Quelle est la plus belle salle dans laquelle vous avez joué ?

C’est le Royal Albert Hall, à Londres. Nous y étions il y a un an. Un rêve s’est accompli… et il en a créé d’autres. C’est l’un des derniers lieux magiques. À cause de son histoire d’abord : des musiciens incroyables s’y sont produits et ensuite l’acoustique y est formidable. Nous étions super heureuses et avons ressenti plein de sensations magiques !

Au Festival de Sully, les sœurs Berthollet accorderont leurs violons - les deux sœurs style Matrix

Sur scène, c’est très pratique car on se connaît tellement qu’un échange de regard suffit pour nous comprendre. C’est très précieux. Partager ainsi la scène est une grande chance pour nous deux !

Avez-vous quelque chose à rajouter ?

Nous sommes heureuses que la saison des festivals reprenne. Nous sommes impatientes, à la fois de se retrouver entre artistes et de revoir le public ! Notamment celui du Festival de musique de Sully où nous avons hâte de montrer notre nouveau show.

 

Édith Combe

Au Festival de Sully, les sœurs Berthollet accorderont leurs violons - les 2 sœurs avec du pop corn devant la télévision

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