Aux bons vivres, à Yèvre-le-Châtel : un café associatif qui ne manque pas de piqué !

« Ces dernières années, j’habitais Paris et je partais très souvent en reportage. J’étais connue dans le métier pour ne photographier que des gens dont je partage les valeurs : ceux qui proposent du circuit court, respectent l’environnement et prônent la paysannerie. Je faisais de belles photos, publiées dans les magazines, les livres et sur le web. Mais j’avais le sentiment de tourner en rond et souhaitais développer un projet, en milieu rural, autour de l’alimentation avant mes trente-cinq ans. » Anne-Claire Héraud a posé ses valises et ses appareils photos à Yèvre-le-Châtel car comme sait si bien faire la vie parfois, la jeune femme a rencontré Simon. 

Le début d’une nouvelle vie

Ensemble, ils ont acheté une maison. Le premier projet d’Anne-Claire était d’ouvrir, chez eux, des tables d’hôtes. Il y a un an, le couple de retraités qui tenait le Courtil, le salon de thé, en face de chez elle, vendait leur affaire. La jeune femme a réfléchi quelques mois avant de se lancer et de proposer à sa belle-famille de racheter le lieu. « C’est un projet ambitieux ! J’ai décidé d’ouvrir cinq jours après la signature de la vente et de travailler cet été. D’aménager ensuite les horaires et de fermer en janvier/février, faire des travaux et rouvrir en mars. Tout en gardant mon activité de photographe ! »

 

Des idées qui ne resteront pas en arrière-plan

Actuellement, Anne-Claire travaille avec des bénévoles et/ou des amis. Même si « elle aime cuisiner et se débrouille bien », elle envisage, dans un futur proche, de faire appel à un chef ou pourquoi pas à des chefs en résidence. Elle a aussi envie que d’autres personnes portent, avec elle, ce projet : « Là, je suis la locomotive, mais ce serait bien que d’autres me rejoignent pour développer la partie associative. » Avis aux amateurs !