De plus en plus de Loirétains vont au boulot à vélo !

« Le vélo est synonyme de liberté, explique Béatrice qui chaque jour parcourt 4,5 kilomètres en vélo à assistance électrique (VAE). Voilà deux ans que je vais travailler à vélo. J’avais une vieille bicyclette que je prenais l’été. Puis, j’en ai loué une à TAO avant d’acheter un VAE. J’ai tout l’équipement : casque ; gilet fluo, sac à dos lumineux nécessaire à ma sécurité. Avant, je prenais les transports en commun, aujourd’hui, je ne me soucie plus des horaires et je gagne du temps : mon trajet dure une quinzaine de minutes.

J’ai le sentiment de faire un geste pour la planète ! Je ne laisse le vélo chez moi que s’il fait un temps de chien ! Je trouve que si cela me fait du bien physiquement, c’est aussi stimulant moralement, à l’aller comme au retour ! J’ai cherché l’itinéraire le plus adapté, le moins dangereux.

J’encourage les gens à utiliser le vélo pour aller travailler ! »

« C’est d’abord pour faire de l’activité physique que je vais travailler à vélo. Je fais en moyenne 120 kilomètres par semaine. Même si j’ai un VAE, ça me fait faire du sport quotidiennement. Je l’ai acheté en septembre 2018 et j’ai déjà fait 12 500 kilomètres ! Quand je rentre chez moi le soir, je rallonge parfois mon trajet ! Et, j’aime bien voir les chiffres de mon compteur augmenter !

Quand je suis sur mon vélo, j’ai un sentiment de bien-être. C’est pour combattre un mal de dos que je m’y suis mis. »

Quand on demande à Gérard s’il réalise des économies, il répond par la négative : il a acheté son vélo très cher « il faut un vélo qui donne envie de faire du vélo ! », qui nécessite un entretien pointu et un renouvellement chaque année de la chaîne et de la cassette. Et c’est sans compter son équipement : « un casque, des gants, des vêtements qui protègent de la pluie et du froid. » En effet, notre cycliste est bien matinal, il enfourche sa bicyclette à 5 h 45 quand le froid est plus que mordant en hiver ! Parfois, à cette heure-là, sur sa petite route de campagne, il ne croise ni ne se fait doubler par aucune voiture ! Heureusement car, selon lui, « certains automobilistes n’en ont rien à faire des vélos ! »

Pour lui : « Le vélo n’a pas de point faible. C’est génial de se déplacer comme ça ! »

« Je fais tous mes déplacements dans l’agglo à vélo. Ça me permet de ne pas me poser de question sur l’endroit où je vais me garer !, confie Katia. Depuis 2016, je me rends à mon travail en VAE. Je parcours six kilomètres aller/retour et c’est vraiment agréable ! Le fait d’être dehors, notamment le soir, me fait du bien après une journée assise au bureau devant un écran. Parfois, je l’utilise aussi pour mes déplacements professionnels. » Katia est comme Gérard et Béatrice, elle a acheté des vêtements de pluie : un pantalon et un super K-way. « Mais la pluie est globalement assez rare. S’il pleut vraiment beaucoup, j’attends un peu. »

Katia réalise des économies et n’utilise sa voiture que pour faire de grosses courses. Son premier vélo a été volé, alors elle en loue un à la Métropole: « Et il est plutôt bien ! Le vélo est vraiment un bon moment de transport pour les petits trajets ! »

« J’ai investi dans un vélo en 2011. Aujourd’hui, je parcours quatre kilomètres chaque jour. Il est équipé d’un siège enfant car je dépose ma fille à l’école maternelle avant de venir travailler. Je suis webmaster, je passe ma vie devant les écrans, alors le vélo est une bouffée d’air ! Et puis, je fais un peu de sport et en tant qu’écologiste, je ne pollue pas ! Je l’utilise même sous la pluie. » Patrick, sur son engin, porte un casque, des mitaines et a, lui aussi, investi dans les habits de pluie. De plus, il achète le pain, alors sur le devant de sa bicyclette, il y a un coffre. Comme Katia, il se déplace facilement dans l’agglo en vélo : « des efforts d’aménagement des pistes cyclables ont été réalisés (les coronapistes !). Notamment au niveau du pont Georges V ou dans les couloirs de bus. »