Découvrez les secrets des Archives départementales !

13 novembre 2018

Conférences thématiques, documents insoupçonnés ou aide à la recherche, les Archives départementales du Loiret ont énormément à vous offrir ! Mais connaissez-vous la face cachée de son histoire ?

Archives départementales - le cloître des Minimes - Découvrez les secrets des Archives départementales !

Construit au début du XVIIe siècle, le couvent des Minimes accueille les disciples de François de Paule. Ces religieux, très humbles, se caractérisent par une totale pauvreté et la pratique d'un jeûne perpétuel.
Sous la Révolution, le lieu prend une envergure nationale, en abritant le tribunal qui juge les crimes de lèse-nation, tel celui des complices de la fuite du roi.
L'ancien couvent connaît ensuite différentes utilisations : filature de coton ; fabrique de couvertures ; siège de la bourse du commerce puis maison d'éducation.
De 1860 à 1906, le Petit Séminaire de Sainte-Croix s'y installe.
Après la séparation de l’Église et de l'État, le 6 décembre 1905, le lieu est attribué, en 1911, au Département du Loiret pour y établir ses Archives, trop à l'étroit dans les locaux de la préfecture. Le 18 juin 1940, murs et collections sont presque entièrement détruits par un bombardement. Il faut attendre 1959 pour que le service des Archives départementales se réinstalle dans des locaux remaniés.

Vous avez dit meurtre ?

Au matin du mercredi 12 juin 1957, on découvre, dans le cloître des Minimes, le corps sans vie de Moïse Bonboire, Angevin de cinquante-trois ans. Il était à Orléans ce jour-là pour raison professionnelle.
Un article, paru dans La République du Centre le lendemain du meurtre, traite de deux sujets distincts. D'abord, il relate les premiers instants de l'enquête (identification du mort, interrogatoires et recherche des premiers suspects). Ensuite, il informe sur l'état du cloître. En juin 1957, les travaux de reconstruction du bâtiment des Archives se terminent. Mais, il n'en est pas de même pour le « charmant petit cloître » qui contient un « amoncellement de pierres provenant des monuments historiques détruit en 1940, des morceaux de bois pourris et des tas d'immondices infects » et « sert de repaire à des clochards et à une pègre que la police chasse parfois ».

Alors pour connaître le nom du coupable, consultez la presse locale aux Archives départementales  !

Les Archives départementales sont toujours situées au couvent des Minimes, 6, rue d’Illiers à Orléans mais la presse locale est consultable sur le site de Coligny, 131, rue du faubourg Bannier, à Orléans.

Angeline Foucard

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