Des conseils du Département du Loiret pour lire et écouter pendant les vacances !

On lit ce roman, ces tranches de vie, comme un polar. On s’attache aux personnages et à leurs histoires personnelles. On découvre, à travers les courriers de leurs ancêtres, écrit lors de la Première Guerre mondiale, leur quotidien : « Je t’envoie un colis pour ta toilette comme tu le demandes : serviette, rasoir, savon, blaireau. Et puis du chocolat : je sais que tu en manques… » et « Quelques-uns de nous ont risqué la tête au-dessus du rebord du talus et ont pu embrasser de l’œil, le temps d’un éclair, tout le champs de bataille autour duquel notre compagnie tourne vaguement depuis ce matin… » Et on se prend à se demander quelle était la teneur de ceux échangés dans notre propre famille. Ce livre nous offre une réflexion sur la mémoire. Et pourquoi pas une envie de creuser un peu le sujet de notre généalogie.

Daniel Plaisance a déjà publié une douzaine de romans, nouvelles, ouvrages consacrés au patrimoine régional du Gâtinais, biographies… Un style sans fioriture, une histoire simple pour une lecture agréable : La dame à la fourrure se déguste comme la première gorgée de bière de fin de journée !
 

De fausses pistes en vrai(e) coupable, ce roman nous promène dans une vie de quartier où tous les habitants se connaissent et où les ragots vont bon train. Et le corbeau semble les connaître tous bien…
 
On suit avec plaisir cette enquête, d’autant plus qu’elle se déroule à Orléans, et on s’attache aux personnages ! Ce polar est parfait pour l’été : du suspens ; du rythme et de l’humour. Quand on le commence et on ne le lâche plus. Heureusement, il y en a six autres en réserve !

Catherine Secq présentera son roman le 28 août (jour de sa sortie officielle… il vous faudra donc un peu attendre), lors des fêtes de la Saint-Fiacre, aux côtés du président bien vivant de l’association.
 
Dans la même collection : Meurtre bénévole – Ne jetez pas les morts au compost – Le macchabée givré, à servir bien frais – Dédicace sans auteure – Sang rancune, mon amour – Une mort paradisiaque.

Something Must Change, c’est dix titres : du rock efficace, comme d’habitude. Des riffs de guitare puissants, un harmonica toujours présent qui donne le ton, des mélodies pimentées qui restent dans la tête, une voix chaude… bref, on se surprend à les écouter en boucle ! Sachez qu’ils sont très présents sur les scènes loiretaines et que les voir en concert est toujours une belle expérience : ils mettent le feu ! 

Something Must Change est disponible en téléchargement sur la plupart des plateformes connues, mais vous pouvez aussi commander leur LP sur leur site (12 € - frais de port France métropolitaine inclus) en cliquant ici.

Composée de quatre musiciens : Aude Prieur (flûtes/compositrice principale) ; Mathias Boudeau (accordéon chromatique) ; Florence Schleiss (harpe celtique) et Johan Cortes (percussions), la formation est née en 2018. 

Le quatuor a l’habitude d’interpréter des morceaux connus réarrangés « à leur sauce et tellement que parfois on ne reconnaît plus la mélodie originale », leurs propres compositions mêlées de plages d’improvisation où « on échange la parole à deux ou trois ». Leur musique est un délicieux cocktail de musiques celte, notamment irlandaise, du monde, brésilienne, caribéenne, mâtinées de jazz et de rock à travers lesquelles le groupe orléanais a su trouver son identité et sa couleur propre.

Tout en craik, leur dernier album, propose douze titres tous différents les uns des autres. Il n’est pas sans évoquer les fest-noz de nos vacances et les galettes accompagnées d’une bolée de cidre. Son écoute nous donne des fourmis dans les jambes et nous invite à la danse !

Lorsqu’on demande à Aude Prieur la définition de craik voici ce qu’elle dit : « Craic (ou craik car nous jouons sur l'orthographe) signifie un moment fun en gaélique donc Celtik'raic (qui est la contraction de Celtik et craic) signifie un moment fun celtique. Tout en craik joue sur les titres que l'on a donné dans cet album : la valse des Craiks, le réel des craiks, etc. »