Diamond dance avec Virginie

« C’est une histoire d’amour entre deux personnages d’univers différents : la danse classique et le hip hop. C’est le sujet qu’a imposé le producteur Nicolas Ferru. J’ai eu la chance de le rencontrer, grâce à une connaissance commune. Je terminais ma formation d’écriture de scénario. Cela faisait longtemps que je fantasmais sur ce type d’écriture. J’ai présenté plusieurs concours et réussi celui du Centre européen de formation à la production de films. À l’issue des cours, j’ai écrit un court-métrage qui validait mon diplôme de fin d’études. » Les yeux de Virginie pétillent lorsqu’elle décrit son parcours.

Après un mois de travail, alors qu’elle est en compétition avec un autre scénariste, elle présente son synopsis à Nicolas Ferru. Elle décroche le graal : écrire pour une comédie musicale ! Ça lui a demandé un an. Puis, avec la directrice artistique, le metteur en scène et le chorégraphe, ils ont corrigé, amélioré, mis au point son livret. « Un travail à quatre, un ping-pong d’un semestre. À ce stade, aucun dialogue n’était écrit. Puis, quand tout a été posé, le casting passé (vingt danseurs professionnels et trois musiciens), j’ai discuté avec eux pour voir comment ils s’exprimaient avec leur corps. J’ai alors rédigé les dialogues, qui ne sont pas chantés, et qui correspondaient à leurs personnalités - celle de leur rôle et la leur - pendant trois semaines. »

Le jour J

Le grand jour arrive en septembre 2017 : après trois semaines de répétition, le spectacle est prêt ! Prêt à être présenté au public d’Arcachon où la troupe est en résidence. La comédie musicale est bien accueillie. Même chose à la scène musicale, salle parisienne de cinq mille places, qui indique complet.

Diamond dance est une pièce originale, monté sans tête d’affiche, dont toutes les musiques, sauf deux, ont été composées pour l’occasion. La tournée a commencé. Virginie est particulièrement fière que son spectacle s’arrête au zénith d’Orléans, sa ville, le 27 novembre. Réservez vos places !

Virginie nous explique que pour un divertissement comme celui-ci, elle écrit en parallèle le scénario qui raconte l’histoire agrémentée de didascalies ou intentions scéniques, le storyboard de vingt-cinq pages et la note d’intention dans laquelle elle décrit ses pensées.
Comme elle a les pieds sur terre et pas la grosse tête, elle a repris, l’an dernier, le chemin de son travail dans une agence de communication orléanaise. Au fond d’elle, elle espère réaliser le documentaire qui lui tient à cœur. « Il faut faire les bonnes rencontres ! », complète-t-elle en souriant. Elle croit à sa bonne étoile. Et nous avec !

Édith Combe

Diamond dance en photos