Festival de musique de Sully et du Loiret : à l'année prochaine !

08 juillet 2022

Pendant un mois, les mélomanes ont vibré aux sons de la programmation éclectique du Festival de musique de Sully et du Loiret. Et il y en avait pour tous les goûts ! Retour sur une belle mise à l’honneur des musiques.

Le Festival de musique de Sully et du Loiret, c’est fini ! Paul Lay trio générique

« C'était une très belle édition, se réjouit Laurence Bellais, vice-présidente en charge de la Culture. L'éclectisme des concerts a séduit le public. Nous avons réussi à trouvé un équilibre entre musique du monde, touchant un public plus jeune, ce qui est très important, et musique classique ! »

Le Festival de musique de Sully et du Loiret est une institution dans notre département. Il existe maintenant depuis 49 ans. À l’origine, sa vocation était de promouvoir et favoriser la connaissance du patrimoine local par la programmation de manifestations musicales. Pari tenu et toujours d’actualité. Et ont été reçu de grands noms : Miles Davis (1991) ; Ray Charles (1992) ; Barbara Hendricks (1993, 2015) ; Eddy Mitchell (1994) ; Lambert Wilson (1997) ; Avishai Cohen et Kyle Eastwood (2017) ; Renaud Capuçon (2003 et 2019) ; Michel Legrand (2018).

Grâce à lui et au billet couplé, vous (re)visitez des lieux patrimoniaux comme Yèvre-le-Châtel, les châteaux de Sully-sur-Loire et Beaugency, la salle des fêtes de Montargis et de nombreuses églises aux quatre coins du Loiret ! De plus, Le festival aime faire connaître la musique aux scolaires. Alors, il programme des concerts qui leur sont spécialement réservés.
 

Le Festival de musique de Sully et du Loiret, c’est fini ! Anastasia Kobekina

Cette année…

Le Festival de musique de Sully et du Loiret, c’est fini ! Paul Lay trio

 

 

Paul Lay trio a séduit les spectateurs par son interprétation groove de Brahms ! Très réussie et inattendue !

Une surprise attendait les spectateurs : les propriétaires des lieux ont projeté un mapping de leur création sur les murs de la cour intérieure du château. Le plus : le salon de thé et les quelques tables disposées où l’on pouvait s’installer tout en suivant le concert ! 

Le concert de Fatoumata Diawara restera dans les mémoires comme un moment fort de communion entre le public et la chanteuse. Les enfants d’abord, puis les adultes sont montés sur scène et tous ont dansé ensemble.

Le Festival de musique de Sully et du Loiret, c’est fini ! Fatoumata Diawara
Le Festival de musique de Sully et du Loiret, c’est fini ! Sœurs Berthollet

 

 

Les sœurs Berthollet ont intrigué le public, venu en très grand nombre : à l’entrée de l’église Saint-Salomon et Saint-Grégoire de Pithiviers, ce qui a étonné, c’est la fumée qui l’envahie. Ce choix de mise en scène a magnifié le jeu des lumières qui ont dansé durant tout le spectacle en un ballet bien réglé... la magie était au rendez-vous !

Le Festival de musique de Sully et du Loiret, c’est fini ! Diva opéra

Les chanteurs d’oiseaux et Pierre Hamon ont intrigué le public par le thème de leur concert : reproduire des chants d’oiseaux. Ces deux amis d’enfance, passionnés, ont offert un moment unique. Ils possèdent un répertoire d’un millier de sons d’oiseaux : époustouflant !

Et Cook Robin a transformé la cour du château de Sully, offrant un voyage dans les années 80 à un public un brin nostalgique mais conquis d’avance ! 

En tout, le Festival de musique de Sully et du Loiret a donné à voir et à entendre, du 2 au 26 juin, dix-huit concerts payants. L’an prochain, le Département fêtera, avec vous, les cinquante ans de ce festival itinérant qui a posé, en 2022, ses instruments dans onze communes. On a hâte de découvrir le programme qu’aura concocté l’équipe !

Le Festival de musique de Sully et du Loiret, c’est fini ! Ayo

 

 

En chiffres :
Le taux de remplissage pour les concerts payants est de 83,10 % pour un total de 6 848 spectateurs

Édith Combe
 

Le Festival de musique de Sully et du Loiret, c’est fini ! Orchestre symphonique d'Orléans

Que nous réservent les cinquante ans du Festival de Musique de Sully et du Loiret ?

« J'ai déjà des idées de programmation !  annonce, mystérieux, Philippe Lacombe, directeur artistique du festival. Pendant les vacances, je vais regarder les artistes qui jouent, cogiter, repérer... Le repérage se fait en été et on avance en septembre/octobre. Pour cela, je fais une liste des artistes qui nous intéressent que je répartis en trois colonnes : oui ; non ; peut-être... Ensuite, c'est le temps des estimations techniques, budgétaires. Puis, il faut trouver les lieux, en tenant compte des contraintes de chacun : les jauges; ceux qui ne veulent pas recevoir de musique baroque ; ceux qui, comme Montargis ne souhaitent qu'un type de musiciens, en l'occurrence du jazz. Je veille également à la parité et à la diversité et regarde la programmation des lieux aux alentours pour éviter de proposer la même. »

L'an prochain, Philippe Lacombe espère pouvoir remettre au programme les rencontres des chorales, les orchestres à l'école et les moments de convivialité qu'était, lors des éditions d'avant covid, le pot du dimanche matin où artistes et public se rencontraient.

Et le directeur artistique de révéler qu'il espère aussi pour la 50e édition rendre hommage à un grand artiste en faisant jouer ses anciens élèves. « Une édition que nous souhaitons écrire en lettre d'or ! », complète Laurence Bellais. 

On a hâte !

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