Festival de Sully : Célia Oneto Bensaid sera au diapason de Marie-Laure Garnier

04 avril 2022

Le duo existe depuis dix ans maintenant. Le programme que Marie-Laure Garnier, chanteuse lyrique, et Célia Oneto Bensaid, pianiste, interpréteront, lors du Festival de musique de Sully et du Loiret, est un projet qu’elles ont mûri ensemble. Elles se produiront à l’église Saint-Germain à Sully-sur-Loire le 4 juin.

Festival de Sully - Célia Oneto Bensaid _ ok

Célia Oneto Bensaid s'est prêtée au jeu du questionnaire de Proust... 

À quel âge avez-vous commencé la musique ?

J’avais six ans. J’ai commencé le piano en loisirs, ce sont mes parents qui m’ont inscrite et choisi le piano. Mon père en joue très bien ! Cela ne venait pas d’un désir personnel.  

Au début, ce n’était pas facile car le piano demande beaucoup de rigueur, ce qui n’est pas la qualité première des enfants ! J’avais plutôt envie d’oisiveté. Pendant trois ans, ça a été beaucoup de travail qui demande de l’autodiscipline. Quand j’ai compris que la musique était un langage d’expression, elle est devenue un moteur pour moi, ça a été magique ! C’est un plaisir qui s’apprend et ensuite la musique, c’est gratifiant !

Votre première scène ?

C'était quelques temps après lors d'une audition au conservatoire, parce que là la musique a pris tout son sens, les gens applaudissaient, je partageais avec le public une musique que j’aimais, mes copains étaient venus aussi. J’ai toujours aimé les moments avec le public. Je ne suis pas trop traqueuse mais je me concentre. Si je joue de la musique de Chambre avec un partenaire, on fait des respirations profondes. Si je joue seule, j’ai la tête dans les partitions car je les apprends par cœur pour jouer sans !

Votre musicien préféré ?

Il y en a beaucoup, mais si je devais en citer un ce serait Léonard Bernstein. J’aime l’énergie qu’il met dans la direction d’orchestre, j’aime sa façon de jouer du piano et ses œuvres. Chef d’orchestre, pianiste et compositeur, un homme complet qui met beaucoup de vitalité dans sa musique. La première fois que je l’ai entendu, ça a été un choc !

J’écoute tous les styles de musique, d’Angèle à Orelsan en passant par Bach… Dans la musique actuelle, j’écoute les textes et j’aime le côté festif et dansant qu’il s’en dégage.

Je suis amoureuse de la musique. Toutes les musiques ont un rôle très important.

Votre meilleur souvenir professionnel ?

C’était ce mois-ci, en mars. Je viens de vivre un moment très fort au théâtre des Champs-Élysées.

J’y ai joué des compositrices françaises, comme Charlotte Sohy, j’ai fait découvrir au public de la belle musique. C’était un moment proche de la perfection sur le plan émotionnel ! Et en plus, c’est une belle salle.

Quelle est votre salle préférée ?

Le théâtre des Champs-Élysées donc !

Et il y a une salle extraordinaire, tant sur le plan architectural qu’acoustique, c’est en Chine, le grand théâtre de Harbin. Il faut aller voir sur internet, c’est magnifique ! Et la jauge est énorme. Ce lieu est vraiment incroyable. 
Cette première tournée en Chine m’a beaucoup marquée, ça a été un dépaysement total. Les gens ne parlant pas anglais, on communiquait par signes ! C’était un gros choc des cultures, ça m’a beaucoup enrichie.

Quelque chose à ajouter ?

Festival de Sully 2022 - visuel ok

 

 

 

Le programme que nous jouerons à Sully avec Marie-Laure Garnier est composé de negro-spirituals et de mélodies françaises. Ce dialogue entre deux cultures, ce métissage est toujours positif.

Édith Combe

Célia Oneto Bensaid au piano

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