Journées européennes du patrimoine 2022 : (re)découvrez les monuments du Département du Loiret !

Sur les rives du fleuve royal, lui qui légitime l’autre appellation de la Loire, le château de Sully-sur-Loire vous emmène 600 ans dans le passé. Puis, au XVII^e siècle, à l’époque de Maximilien de Béthune, duc de Sully, à l’origine de nouvelles édifications et du parc de la demeure avant qu’elle n’accueille même le Roi-Soleil Louis XIV ou Voltaire en disgrâce. Suivez leurs pas lors des Journées européennes du patrimoine 2022 !

• Le samedi 17 et le dimanche 18 septembre, de 11h à 12h30 et de 14h à 17h30, la compagnie Cyclone vous propose des combats, démonstrations et initiations d’escrime sous la conduite d’un maître d’armes et de prévôts en costume d’époque.

D’architecture Renaissance, le château de Chamerolles doit son existence à Lancelot 1^er du Lac (oui nommé en hommage à la quête du Graal), chambellan du roi Louis XII puis bailli d’Orléans sous le règne de son successeur François 1^er. Ses particularités ? Une grandiose halle de 35 mètres de long, des jardins taillés à la feuille près et sa Promenade des parfums.

• Retrouvez-y donc des micro-visites « l’histoire du château » et/ou « l’orgue à parfums » le samedi 17 et le dimanche 18 septembre en intérieur et extérieur. Vingt minutes environ, horaires à consulter sur place.
• Toujours ces deux mêmes jours, mais de 14h30 à 17h, une parfumeuse vous encadre dans la confection de votre propre parfum élaboré à partir de fragrances sélectionnées. Sur réservation, nombre de places limité.
• Pour les Journées européennes du patrimoine 2022, découvrez également l’apiculture par un atelier à 14h et 16h durant tout le week-end. L’entreprise abraysienne Cheptel apporte ses ruches et vous conseille le port de chaussures fermées et d’un haut à manches longues. Sur réservation, nombre de places limité.

À Gien, le château tire aussi  son origine d’un illustre personnage. D’Anne de France, fille de Louis XI, plus connue sous le nom d’Anne de Beaujeu, qui donna à une forteresse médiévale une architecture Renaissance aux façades rouges de briques. Devenu musée de la chasse en 1952, il fête cette année son 70^e anniversaire.

• Le Département du Loiret célèbre conjointement les 500 ans de la disparition d’Anne de Beaujeu. À la gouvernante du Royaume de France au crépuscule du XV^e siècle, il lui consacre toute une exposition jusqu’au 30 septembre dans le château-musée de Gien. Mesurez ainsi l’impact de cette grande dame sur l’édifice et la ville elle-même, et d’autant plus avec des conférences. La première le samedi 17 septembre à 15h par Lydwine Scordia, docteure en histoire médiévale et chercheuse à l’université Rouen Normandie. La seconde le lendemain à 15h par Aubrée David-Chapy, docteure en histoire moderne de l’université Paris-Sorbonne. Sur réservation, cinq euros par personne, gratuit pour les moins de six ans.

Vous vous en douterez, le musée départemental de la Résistance et de la déportation à Lorris, honore le devoir de mémoire que méritent les victimes des horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Ici, où jadis les résistants se réunissaient en un important maquis, souvenez-vous de leur courage à travers des témoignages, des armes, des objets…

• Pour les Journées européennes du patrimoine, le Département vous enrôle pour un jeu sur tablette « Mission : résister ». Il propose deux niveaux, l’un destiné aux 6-10 ans, le second aux 11-15 ans. Le samedi 17 et le dimanche 18 septembre, de 10h à 12h, et de 14h à 18h.

• Au musée de Lorris, découvrez également une exposition de matériels radios pimentée par des démonstrations de liaisons télégraphiques en morse et des initiations faites pour vous. Animation proposée par le Radio-Club F5KIA de Montargis-Amilly le samedi 17 septembre de 14h à 18h.

• Quant à Liliane Brulez de l’association des Amis du Vieux Montargis, elle, vous présente « Les opérateurs radios pendant la Seconde Guerre mondiale ». À 15h et 16h, sur réservation, d’une durée de 30 minutes.

Archives communales dont les états civils, les notariales, celles des châteaux, des réseaux routiers, les privées comme des lettres de Poilus, de l’auteur Marcel Reggui, les plans de meubles d’un grand faussaire bête noire des antiquaires… Les archives départementales du Loiret renferment des siècles d’histoire que racontent des documents de toutes natures sur 32 kilomètres linéaires. Le site orléanais rue d’Illiers, où l’on peut en consulter dix, repose aujourd’hui dans l’ancien couvent des Minimes du XVII^e siècle, mais pour l’instant seulement. Oui, toutes les archives départementales du Loiret se regrouperont à l’été 2023 dans le bâtiment en construction avenue des Droits de l’Homme. Raison supplémentaire pour se rendre à leurs Journées européennes du patrimoine 2022 !

• Le samedi 17 et le dimanche 18 septembre, toutes les heures de 14h à 18h, les archives départementales du Loiret vous offrent l’occasion de visiter, avec guide, le cloître des Minimes et les coulisses de ses services.

• Puis, pourquoi ne pas en profiter pour s’arrêter à l’exposition « C’est dans la boîte ! Procédés photographiques aux Archives du Loiret » ? Conçue à partir de documents sortis de ses fonds, elle vous invite à découvrir l’évolution des techniques d’immortalisation. Visites libres de 14h à 18h le samedi et le dimanche, guidées à 14h30.

• Dans la pratique cette fois-ci, le laboratoire photographique des archives s’adonne à la visite pour la découverte de son travail et de la numérisation à 14h15 et 16h45 ce week-end.

• L’atelier cyanotype, lui, vous fait réaliser un tirage photographique unique à partir de cette technique ancestrale. Ce en quelques dizaines de minutes et sans le moindre appareil ! Tout public dès six ans, en continu de 15h30 à 16h30 le samedi 17 et le dimanche 18 septembre.

• Enfin, le Service archéologique départemental vient à votre rencontre le dimanche de 14h à 18h au centre du cloître. Il vous propose des jeux et une mini-exposition à destination des petits et des grands.