La mélodie du Loiret nous fait rêver

08 janvier 2021

Le Département du Loiret a soutenu la filière horticole, le tourisme, le BTP malmenés par la crise sanitaire. Aujourd’hui, il supporte la musique en proposant La mélodie du Loiret, une série de mini-concerts. Ce soir, à 21 heures, au château de Gien, les musiciens de La Rêveuse vous séduiront par leur interprétation de musiques inspirées des chants d’oiseaux.

La mélodie du Loiret nous fait rêver - flûtes

L’ensemble la Rêveuse, implanté à Orléans depuis 2004, est bien connu dans le Loiret et la Région Centre pour s’y investir en proposant des concerts, conférences, actions pédagogiques dans les médiathèques, écoles, musées… Ses musiciens font découvrir leur univers au public. Ils sortent des cadres, dépoussièrent l’image classique de la musique de chambre, voire guindée qui persiste dans l’imaginaire collectif.

Instruments issus du passé

La mélodie du Loiret nous fait rêver - tête viole de gambe

Ce soir, ils sont trois bien résolus à vous offrir un moment de (re)découverte de la musique de chambre : Florence Bolton, aux violes de gambe, cet instrument étant celui qui s’approche le plus de la voix, une tête humaine y est sculptée en décoration ; Kôske Nozaki, venu avec un assortiment de flûtes et flageolets d’oiseaux* et Benjamin Perrot au théorbe à quatorze cordes. Des instruments issus du passé à la beauté raffinée.

À 21 heures, vous aurez la chance d’écouter leur prochain spectacle en avant-première, avec des compositeurs comme Purcell, de Bousset ou Ravel, dont la pièce a été adaptée par Vincent Bouchot, compositeur actuel.

Pourquoi doux rossignol ?

Actuellement, les membres fondateurs de l’ensemble, Florence et Benjamin, mettent sur pied un grand projet qui regroupe théâtre d’ombres avec les marionnettes de Cécile Hurbault, musiques, commandées et composées spécialement par Vincent Bouchot ou tirées de partitions du 18e au 20e siècles, et interprétation des musiciens du groupe. Ce spectacle a pour thème les oiseaux, qui ont largement inspiré les compositeurs de l’Antiquité à nos jours. Notamment le rossignol, oiseau mystérieux, pas très beau mais qui chante l’amour merveilleusement bien.

Les oiseaux symbolisent aujourd’hui, pour Florence et Benjamin, la biodiversité, eux les écologistes convaincus. Ils ont « donc souhaité placer cet animal si délicat et émouvant au cœur d’un véritable travail de recherche destiné à sensibiliser un public très large » et ils se sont naturellement interrogés « sur les rapports existants entre l’homme, les oiseaux et la musique ».

Bon concert !

Édith Combe

*petite flûte qui sonne à la hauteur des oiseaux

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