Le Festival de Sully : top départ !

12 juin 2023

Quatre concerts ont déjà eu lieu : l’orchestre Les Métamorphoses, mercredi, à Sully-sur-Loire, a ouvert le Festival de musique de Sully et du Loiret, jeudi, Murray Head, au parc du Poutyl, vendredi Stochelo Rosenberg trio à Beaugency et Marianne Piketty à Ferrières-en-Gâtinais. Le public a été conquis. Le spectacle continue… d’autres sont à venir… Demandez le programme et réservez vos places.

Festival de Sully - Top départ

Le public venu nombreux écouter Murray Head au parc du Poutyl à Olivet, le 8 juin

Le 50e Festival de musique de Sully et du Loiret : c'est parti... en beauté !

Orchestre les Métamorphoses

Le Festival de Sully : top départ ! Les Métamorphoses

L'orchestre Les métamorphoses à l'église Saint-Germain à Sully-sur-Loire, le 7 juin

 

Il est 20 h 30, la salle est comble, les musiciens prennent place dans l’église Saint-Germain de Sully-sur-Loire. Jeanne Mendoche, soprano, s’avance dans une robe flamboyante, chignon impeccable et voix cristalline
Dès les premières notes, elle accroche le public. C’est le programme Tout feu, tout flamme qui est donné ce soir. 
Amaury du Closel, le chef d’orchestre, malade, a été remplacé, au pied levé par l’un de ses confrères… et personne n’y a vu que du feu ! 
C’est un véritable ensemble, avec, notamment, des cuivres, qui a donné à voir un spectacle de grande qualité.
 

Un beau début de festival, assurément.
 

Murray Head enchante le public du parc du Poutyl

Le Festival de Sully : top départ ! Murray head

Le beau cadre du parc du Poutyl, le Loiret en arrière-plan, quelques curieux en barque... et un public très nombreux, arrivé en avance pour se réserver les meilleures places… Telle est l’ambiance lorsque Murray Head monte sur scène. Il annonce d’abord, Chloé Foy, sa choriste, qui fait sa première partie.
Seule sur scène, elle chante en anglais et en acoustique. Cette jeune Britannique « aime tellement la France qu'elle commence à apprendre le français », nous annonce Murray Head. Elle confirme et interprète quatre morceaux, dont le dernier a cappella, qui suffisent à conquérir les spectateurs.
Puis, celui qui est attendu comme le messie, arrive enfin. Murray Head.
« Je suis très flatté par votre présence ! Pendant cinquante ans, je n'ai jamais expliqué ses chansons parce que je pensais que les Français comprenaient très bien l’anglais. Mais, en fait, ce n’est pas le cas… C’est peut-être pour cela que mes chansons ont du succès en France ! », s’amuse ce Béarnais d’adoption dans un français impeccable.
On peut retenir de ce concert les reprises de ses tubes internationalement connus, la bonne humeur et le sens de l'humour de Murray Head. Il reste très fidèle à ses musiciens, dont certains jouent avec lui depuis quarante-cinq ans, et sait s’entourer de jeunes artistes multi instrumentistes talentueux ! Au total, sept grands professionnels, discutent ensemble, en musique, très librement formant un groupe heureux. Et ça se sent ! 
Le concert se termine par le titre Le Sud, de Nino Ferrer chanté avec un public debout et un bain de foule… Murray Head part à l’assaut des gradins, fend la foule et revient sur scène saluer.
 

Après le spectacle, nous avons rencontré Murray Head dans sa loge. Il nous a confiés avoir trouvé « le public olivetain chaleureux ». Il avoue « aimer la joie que procure la relation avec les spectateurs et cet échange d’énergie positive qui monte au fur et à mesure du concert. Mon boulot, c’est de récupérer toute ces ondes positives et vous les renvoyer ! » Pari gagné ! « Ce que je regrette, à chaque fois, c’est ce mur de portables face à moi, toutes ces photos et vidéos de mauvaise qualité qui sont faites ! Il coupe cet échange d’énergie. Mais je ne peux rien dire, les gens font comme ils veulent… j’ai juste envie de leur dire : profitez du moment présent, vivez l’instant ! »
Que Murray Head se rassure, le public a passé un bon moment, à l’instar de Florence et Maria, sourires jusqu’aux oreilles : « C’était bien ! C’est vraiment bien en live ! À soixante-dix-sept ans, il faut le faire ! » 
 

Stochelo Rosenberg trio, les meilleurs musiciens actuels de jazz manouche

Le Festival de Sully : top départ ! Stochelo Rosenberg

Dans la cour pavée du château de Beaugency, autre lieu patrimonial que de Département du Loiret met en lumière grâce au Festival de musique de Sully et du Loiret, des notes de jazz manouche s’échappent. C’est là que le Stochelo Rosenberg trio, internationalement connu, joue ce vendredi 9 juin. À sa tête, Stochelo Rosenberg, guitariste à douze ans… un guitariste exceptionnel, comme il nous donne à voir ! 
Il a appris la musique, qu’il ne sait ni lire ni écrire, en écoutant les morceaux de Django Reinhardt. Ce musicien hollandais possède un autre talent : celui de compositeur. Il nous joue quelques morceaux qu'il a créés et d’autres par Django, dont Nuages qui a conclu cette soirée où l’émotion était bien présente et où les spectateurs, passionnés de jazz gitan, sont repartis ravis.

C’est le deuxième concert à avoir affiché complet, cette saison 2023, après Murray Head. Les spectateurs ont plébiscité, à juste titre, celui qui a interprété la plupart des morceaux dans le film d’Étienne Comar, Django, consacré à Django Reinhardt incarné par Reda Kateb. 

Marianne Piketty et le Concert idéal

Le Festival de Sully : top départ ! Marianne Piketty

Marianne Piketty et le Concert idéal à l'abbatiale Saint-Pierre et Saint-Paul à Ferrières-en-Gâtinais, le 10 juin

 

Ils étaient huit dans l'abbatiale Saint-Pierre et Saint-Paul à Ferrières-en-Gâtinais. À la direction d'orchestre et au violon, Marianne Piketty, bien connue des spectateurs du Festival de musique de sully et du Loiret puisqu'elle est déjà venue en juin 2020, déjà avec le Concert idéal.

Leur programme se concentre, ce samedi 10 juin, sur Vivaldi, l'âge d'or de la musique italienne durant l'ère baroque.

Marianne Piketty a fondé Le Concert Idéal avec une idée en tête : offrir à des musiciens, venus d’horizons divers, un espace de liberté créative
pour qu’en jaillissent des créations novatrices et originales qui touchent un public le plus large possible et qui parlent au cœur... Mission accomplie lors de ce récital.

Encore une belle soirée dans cette programmation qui en promet d’autres dans le cadre des cinquante ans du Festival de musique de Sully et du Loiret.

Édith Combe

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