Le pass sanitaire dans les châteaux et sites du Département du Loiret... comment est-il perçu ?
Depuis le 21 juillet, suite aux mesures gouvernementales, le pass sanitaire est obligatoire pour toute personne de plus de dix-huit ans qui visite des sites culturels. Comment, dans les châteaux et musées propriétés du Département, cette précaution est-elle perçue par le public ? Suivez le guide !
« À Sully-sur-Loire, nous enregistrons 8 % d’entrées supplémentaires et une baisse de 5 % à Chamerolles. Les statistiques de juillet sont plutôt bonnes !, se réjouit Johnatan Savarit, chargé de programmation et de communication des châteaux de Sully-sur-Loire et de Chamerolles, car nous pensions que le pass sanitaire serait un frein. Les gens s’informent au préalable par téléphone des modalités, parfois une famille se déplace mais repart car l’un d’eux n’a pas le fameux sésame ! Les visiteurs sont compréhensifs. À Sully-sur-Loire, nous avons toutefois essuyé quelques remarques désobligeantes, cependant, cela reste minime. »
Des propos confirmés par Marie-Pierre Le Men, responsable du château musée de Gien et du musée de la Résistance et de la déportation de Lorris. : « Nous avons noté une hausse de la fréquentation sur les deux sites, malgré une mauvaise météo et le pass sanitaire. Ce dernier n’est donc pas une entrave aux visites. Maintenant, les gens ont l’habitude, ils le sortent, on le scanne et pas d’embouteillage à l’entrée ! Au début, les pass étrangers n’étaient pas toujours installés sur les smartphones, alors on aidait les touristes, ce qui ralentissait un peu le rythme des entrées. » « Nous avons découverts les formulaires étrangers !, renchérit Johnatan. En Allemagne, par exemple, ils sont oranges ! »
Un agent dédié à la vérification des pass
« À Sully, une personne est dédiée à la vérification des pass, complète Johnatan. Celle-ci s’occupe habituellement des visites, de la billetterie ou de l’administratif. Nous n’avons pas le même dispositif à Chamerolles : c’est l’agent chargé de la billetterie qui scanne les pass sanitaires. Lors du week-end Renaissance, nous avons accueilli sept cents visiteurs, là, quelqu’un était dédié au contrôle des certificats de tests. La gendarmerie passe, ici, tous les deux, trois jours, vérifier que chacun est en règle. »
« En plus du pass sanitaire, le port du masque reste obligatoire dans l’enceinte des bâtiments. Certains ne comprennent pourquoi, alors qu’ils fournissent un certificat, ils doivent rester masqués. À Gien, même sur les terrasses, il reste de rigueur, sauf lors des apéros-concerts où, une fois assis, le public peut s’en débarrasser », décrit Marie-Pierre Le Men.
Même constat, à Chamerolles et Sully : « Lorsqu’on passe dans les couloirs, on remarque que les visiteurs remettent leur masque précipitamment en nous voyant ! », sourit Johnatan.
N’oubliez pas les apéros-concerts de Gien !
Réservez vos places (réservation et renseignements : 02 38 67 69 69 ou chateau.musee-gien@loiret.fr) avant de venir admirer le spectacle et la vue superbe des terrasses du château qui surplombant les toits de Gien !
Samedi 14 août – 20 h-22 h - CONCERT COHENDOZ & THE HARVESTERS Thierry CoHENDoZ joue sur scène et en studio avec des artistes français comme : Pierre Vassiliu ; Jil Caplan ; Daniel Chenevez ; Benjamin Biolay ; etc. Il signe, dans les années 90, avec Warner Chappell pour ses projets personnels en tant que chanteur/auteur/compositeur. Après plusieurs longs séjours à Santa Fe (USA), CoHENDoZ propose un album en anglais de chansons folk rock et blues... En concert avec son groupe The Harvesters.
Samedi 21 août – 20 h-22 h - CONCERT KASSIMO LAUDAT TRIO
Présence d’Anne Perbal, chorégraphe, interprète, plasticienne (Compagnie les yeux grands fermés) pour une improvisation dansée Le trio vous propose un répertoire de swing, valses ou bossas manouches et enflamme une scène sans sourciller. Emmanuel Kassimo donne de la voix sur des chants traditionnels tziganes (en Romanes). Il sera accompagné par l’accordéoniste Jean-Claude Laudat, toujours très mélodique même dans les tempos les plus enlevés. Et Éric Eichwald à la guitare, orléanais qui joue dans divers groupes régionaux, dont les Pommes de Ma Douche depuis 2011.
Emmanuel Kassimo : guitare, chant en Romanes - Jean-Claude Laudat : accordéon - Éric Eichwald : guitare
Édith Combe
Image d'archives