Les artistes du Festival de musique de Sully et du Loiret #Electro Deluxe

Créé fin 2001, Electro Deluxe mélange jazz, funk et hip-hop. Electro Deluxe se positionne comme un groupe de musiciens dont les morceaux sont agrémentés de boucles ou de samples. 
Depuis 2001, la formation fait salle comble et joue dans les festivals Jazz & Pop les plus prestigieux d'Europe.
Aux victoires du jazz de 2017, Electro Deluxe remporte le titre de Groupe de l’année. 
Apollo, leur 6^e album studio, que les musiciens vous présenteront au Festival de Sully, explore de nouvelles galaxies.

• À quel âge avez-vous commencé la musique ?
J’ai commencé le saxo à 9 ans, par hasard ! Dans mon village, l’école de musique proposait 2 ou 3 instruments, dont le saxophone. 

• Votre première scène ? Qu’avez-vous ressenti ?
J’avais douze ans. C’était lors d’une audition dans cette fameuse école de musique. Je m’en souviens parfaitement bien ! Cela m’a beaucoup marqué ! J’ai joué, avec mon instituteur à la guitare, L’arnaque, tiré du film. Un très bon souvenir que j’ai vécu comme quelque chose d’important. 

• Comment le groupe compose-t-il ?
Nous sommes cinq compositeurs. Lorsqu’un album est en préparation, nous proposons nos maquettes déjà bien travaillées aux autres. Nous avons tous beaucoup de matière. Si elles plaisent, nous commençons à les jouer et les travaillons en commun. Le groupe joue pleinement son rôle ici. En ce qui me concerne, je compose tous les jours.

• Votre meilleur souvenir professionnel ?
Lorsque nous nous sommes retrouvés, en 2014, devant l’Olympia avec, écrit en lettres rouges, Electro Deluxe, c’était très émouvant. Nous étions fiers. 

• Votre musicien préféré ?
Tous les cinq, sommes unanimes : c’est Herbie Hancok, notre modèle ! Nous avons été bercés par sa musique.

• Qui est Electro Deluxe ?
C’est un groupe au vrai sens du terme. Cela fait vingt ans qu’on fonctionne tous les cinq. Notre indépendance nous permet de dessiner un parcours atypique avec huit albums (dont deux live) et des tournées, cent jours par an. C’est dans notre ADN de faire de la scène. Nous avons fidélisé notre public sans l’aide des médias. 
Issus de la culture jazz, on garde des plages d’improvisation lors des concerts, mais on fait bouger les lignes et on s’inspire aussi du funk, notre chanteur vient du rock. Nous avons « batardisé » notre musique au fil du temps. Elle est faite de mélanges.

Édith Combe