1 000 arbres dans les collèges loiretains qui s'habillent de vert
Le Département qui soutient les horticulteurs a lancé une opération inédite qui consiste à planter mille arbres dans les cinquante-sept collèges loirétains.
Dans le cadre du projet 1 000 arbres dans les collèges, quatre seront végétalisés d’ici janvier 2021 : Guillaume-de-Lorris à Lorris ; Albert-Camus à Briare ; Ernest-Bildstein à Gien et Frédéric-Bazille à Beaune La Rolande.
L’objectif de ce projet est multiple :
- végétaliser les cours et abords des établissements afin d’offrir un cadre plus agréable aux collégiens ;
- lutter contre la canicule grâce aux espaces de fraîcheur et d’ombre créés par les arbres ;
- sensibiliser les collégiens à la biodiversité.
Une attention particulière sera portée au choix de l’essence des arbres. Ils viendront exclusivement du Loiret et seront résistants aux effets du changement climatique.
Essences d’arbres plantées dans chaque collège :
- à Lorris : un Acer pseudoplatanus ; quatre Acer crimson king pourpres ; quatre Acer ginnala ; trois cents rosiers Decorosier® (Emera®-Opalia®-Isalia®), pour un montant de 61 200 € TTC (y compris agrandissement de la cour et déplacement des clôtures existantes pour la création de la zone arborée) ;
- à Briare : quarante et un Cypres leyland pour un coût de 1 500 € TTC ;
- à Gien : cinq Acer pseudoplatanus ; quatre Acer crimson king pourpres ; quatre Acer ginnala ; quarante-cinq rosiers Decorosier® (Emera®-Opalia®-Isalia®) pour 5 000 € TTC ;
- à Beaune-La-Rolande, ce sera 100 ml d’arbustes jeunes qui seront plantés pour en faciliter la reprise. Ils formeront une haie qui, arrivée à maturité dans quatre à cinq ans, empêchera le vent de s’engouffrer dans la cour.
Les plantations ont eu lieu en novembre, à l’exception du collège de Beaune où elles se feront en janvier. Le président Marc Gaudet, accompagné de Michel Lechauve et Nadine Quaix, élus départementaux, et de Francis Cammal, maire de Gien, ont officialisé la plantation des arbres et rosiers dans la cour du collège Ernest-Bildstein. « On n’invente rien, a déclaré Marc Gaudet, dans les anciennes écoles, il y avait toujours des marronniers ou des tilleuls ! »
Édith Combe