Loiret : sélection de CD et livres du cru à offrir à Noël

Le groupe orléanais, qui tire ses influences de l’électro-pop anglo-saxonne, vient de sortir, enfin, son premier EP : Turn on light ! Cinq titres, tant attendus, avec un son propre au groupe, un univers sombre évoquant des thèmes actuels et universels, à l’image de leur clip Better life abordant le sujet des migrants qui quittent leur pays pleins d’espoir d’une vie meilleure ailleurs.

Vous pouvez vous le procurer via Facebook en leur écrivant en message privé. Une bonne façon d’encourager la création loirétaine parce qu’elle le vaut bien, comme le confirme Julien, l’un des fans : « un groupe créatif et engagé ! Une musique envoûtante ! »  que vous pouvez écouter ici.

Prochain concert le 18 février au Dropkick à Orléans.

« L’artiste est pour moi, celui qui remet en question le monde qui l’entoure, dans un élan de désir de vie », décrit le musicien qui, avec son accordéon, cherche toujours de nouveaux sons. Ainsi, Arnaud Nano Méthivier sort Le voyage électromagnétique, disponible sur toutes les plateformes de streaming musical.

Pensée comme une station de ski, cette œuvre est conçue pour accueillir tous les publics de toutes les cultures. Quatre pistes de difficultés différentes sont ouvertes à tous : la verte, La Concorde pour se mettre en condition ; bleue, Sérac, ce morceau dure plus de dix minutes ; rouge, Le monde danse, là, encore plus fort, vous vous engagez pour près d’une demi-heure d’écoute et noire, Le voyage électromagnétique, prenez votre élan pour une heure d’aventure. Un conseil de l’artiste : « Le hors-piste est déconseillé. Si vous vous engagez dans une piste, il est prudent d’aller jusqu’au bout de la piste ! »

(Re)-découvrez ce créateur d’émotions, du 25 décembre au 1^er janvier dans La Yourte en folie douce et le 15 avril à La Paillote à Orléans. 
 

Savez-vous qu’en Val de Loire, pas moins de 3 600 vignerons se partagent le vignoble. Ils fabriquent 13 % de la production annuelle française. Cela méritait bien que Le Routard s’y intéresse ! Et il est question, entre autres, dans le Loiret, des coteaux du giennois avec Briare et son « petit côté romantique, avec des jardinières et ses berges où il fait bon flâner », de l’Orléanais qui entretient « une histoire d’amour qui remonte à loin » avec le vin… À Orléans, on nous apprend que « dès le Moyen Âge, son savoir-faire vinaigrier se fit une réputation … jusqu’aux Indes ! »

Comme toujours, Le Routard conseille les bonnes adresses : où dormir ; où manger ; les sites viticoles ; à voir ; adresses utiles… Vous connaîtrez aussi les fêtes liées au vin : à Bonny-sur-Loire : le denier dimanche de juillet, ceux des coteaux du Giennois sont mis à l’honneur ! Vous saurez aussi pourquoi les viticulteurs plantent des rosiers dans leurs vignes : ces premiers attrapant des maladies « avant la vigne, ils servent de signal d’alarme 100 % naturel pour le viticulteur ». Et les labels et appellations n’auront plus de secret pour vous !

Pour régaler les palais des amateurs de vin, ce guide est à glisser sous le sapin !
 

Adrien Lapère, passé par la case études d’Histoire et d’Histoire de l’Art avant un master, puis un doctorat est professeur. À ses quinze ans, le jeune homme a hérité d’un don exceptionnel qui se transmet de grand-père à petit-fils uniquement et qui doit rester secret. 

Un soir, Manon, une de ses amies proches, ancienne étudiante en histoire, l’appelle. Actuellement archiviste, elle a découvert quelque chose qu’elle veut montrer à Adrien, mais ne lui révèle pas quoi.

Très intrigué, Adrien lui rend visite aux Archives. Là, elle lui fait lire une lettre, datant de 1648… signée de Fouquet qui concerne Louis XIV. Cette missive pourrait remettre en question l’histoire ! Alors Adrien décide de rompre le serment qu’il a fait à son grand-père.

Un roman captivant, plein de suspens d’Ophélie Mesturoux, Loirétaine, grâce auquel on remonte le temps. Dès les premières pages, le lecteur est happé et n'a pas envie de lâcher ce roman fantastique ! 
 

La petite maison d'édition indépendante l'Andriague a publié Les Succulentes de Marieke Aucante, auteure solognote pour notre plus grand bonheur.

C'est un recueil de nouvelles qui nous propose la botte… d’asperges, de sauver un homard en dégustant les cerises de Monsieur Carle, d’éclaircir, ou pas, le mystère de la petite poule de Pâques… Et après la canicule nécessitant un brumisateur, un œuf gobé pour retrouver sa voix un 24 décembre au soir… On se félicite de faire connaissance avec Félicité à la tête farcie de recettes aveyronnaises, avec Augustin le trompe-la-mort… Et de bien d’autres encore !

Les nouvelles sont courtes, parfois teintées d’humour, parfois non. Elles se lisent à la façon dont on picore des bonbons au chocolat : quand on en a mis un en bouche… il en appelle un deuxième, puis un troisième, puis… !
 

Une croisière transatlantique Lisbonne-New York fait office de séminaire au groupe pharmaceutique Sanovie et à ses à peine deux cents visiteurs médicaux (ou VM). À bord, a embarqué un groupe de musiciens, dont le fameux guitariste Abel Diaz « guitariste aux doigts de velours » et sa Linda légendaire, et, pour l’occasion Marge, la chanteuse, dont « la voix en question n’a rien avoir avec celle d’une autre marge, plus connue, la Simpson ; heureusement d’ailleurs. » 

Léon Tusk, homme d’affaires international et patron de Sanovie, débarque en pleine mer d’un hélicoptère… rate de peu son arrivée… avant de se faire agresser peu de temps après par Bayu, un serveur, à juste titre, en colère…

Pour connaître la suite de ce roman au style truculent, à la verve joyeuse et impertinente et aux dialogues croustillants, commandez-le, s'il ne l'a plus car tous les exemplaires ont été vendus, à votre libraire préféré. Sylvain Gillet n’en est pas à son coup d’essai… il est l’auteur de deux romans précédents. Sylvain Gillet vit à Châlette-sur-Loing et c’est « un bonheur constant ! » se réjouit-il. Il y dédicacera ce roman lors du marché de Noël les 17 et 18 décembre.