Manu Katché ambiance Sully !
Dans le cadre du Festival de musique de Sully et du Loiret qui se déroule du 24 mai au 17 juin, Manu Katché, l’ex-juré de la Nouvelle Star se produira avec son groupe The scope dans la cour du château de Sully-sur-Loire vendredi 15 juin.
Manu Katché sera à Sully-sur-Loire vendredi 15 juin
Les mélomanes connaissent également Manu Katché grâce à son coup de baguette magique et ses collaborations avec les plus grands, comme Peter Gabriel, Tracy Chapman ou encore Sting. Il faut dire que l’artiste musicien a débuté très tôt. Du piano à sept ans, des percussions à quatorze, le conservatoire de Paris à 19, puis c’est le déclic : "Je m’ennuyais, mon apprentissage était trop académique. Alors je me suis tourné vers le jazz et le rock." Mais l’enfant rebelle de la musique n’a pas dit son dernier mot : à cinquante-neuf ans, il décide une nouvelle fois de prendre un autre tournant dans sa carrière avec l’électro soul. "Avec mon groupe, on a voulu essayer de nouvelles choses. Des choses qui n’existaient pas il y a vingt ans. La musique évolue, tout évolue !"
"Ce n’est pas la première fois"
C’est la deuxième fois que l’artiste est de passage dans le Loiret. "Je suis déjà venu en 2011 pour le Festival Orléans Jazz. J’ai adoré la ville, l’ambiance et le public !" Ce n’est pas non plus son premier festival de classique : "J’aime le mélange des genres. Le public apprécie aussi découvrir d’autres styles de musique. On a de la chance d’avoir autant de festivals à cette période." Le 15 juin à Sully-sur-Loire, vous découvrirez en avant-première, avant sa sortie à l’automne prochain, le nouvel album du groupe de Manu Katché, The scope.
Découvrez toute la programmation et réservez vos places sur le site du festival.
Angeline Foucard
Souvenirs, souvenirs !
Une collaboration ? C’est très compliqué d’en choisir une en particulier. J’ai su avancer grâce à chacune d’elle. Et le plus souvent une collaboration en appelle une autre !
Une anecdote ? La deuxième édition du Festival de Woodstock (1994). J’ai joué face à 300 000 personnes. Moment complément fou, j’ai clôturé le festival et éteins la lumière. Les musiciens quittaient la scène un par un et j’ai été le dernier, jusqu’à baisser le son…
Une époque ? Les années 80. Dans les magasins de disques, on pouvait écouter pendant des heures les albums dans les casques. Les vendeurs nous conseillaient. On en prenait toujours plein les oreilles. Une époque riche en découverte !
Un style ? Sans hésiter le groove. C’est ce que j’essaie de faire. Je cherche la sensualité !