Marc Gaudet réélu président du Département du Loiret

01 juillet 2021

Jeudi 1er juillet, Marc Gaudet a été reconduit à la tête du Département du Loiret.

Portrait du président Marc Gaudet

À 57 ans, Marc Gaudet vient d'être réélu président du Département du Loiret.

Les 42 conseillers départementaux fraîchement élus ont procédé jeudi 1er juillet à l'élection du président du Département du Loiret.

Avec 30 voix (contre 12 pour Hélène Lorme, conseillère départementale de Saint-Jean-de-la-Ruelle), Marc Gaudet, conseiller départemental du canton de Pithiviers, a été réélu président du Département du Loiret : « Ce n’est pas sans émotion que je retrouve ce fauteuil que j’ai quitté tout à l’heure, car je sais la tâche immense et la responsabilité lourde. Je tenais à vous remercier, vous toutes et tous, pour la confiance que vous m’avez renouvelée aujourd’hui. C’est à la fois, j’ose le croire, une marque de sympathie et surtout la reconnaissance de l’action que j’ai menée avec vous depuis 2017. Cette mission, je l’ai assumée avec passion et fierté. C’est donc avec plaisir que j’accepte de continuer à tenir la barre de ce vaisseau départemental. Cependant, un capitaine n’est rien sans son équipage. Les résultats obtenus lors de la précédente mandature l’ont été grâce à un travail collectif entre l’ensemble des élus, les 2400 agents départementaux et les différents acteurs du territoire. Vous pouvez ainsi compter sur moi pour garder le cap, comme je sais pouvoir compter sur votre implication.

Nous n’avons pas de baguette magique et annoncer vouloir tout révolutionner relèverait davantage de la démagogie. Par contre, je crois en deux principes qui nous ont animés tout au long du dernier mandat. D’abord, la nécessité de FAIRE, mettre en œuvre des réalisations concrètes et qui répondent à un besoin précis de nos concitoyens. Cela pourrait faire sourire, mais malheureusement la politique ne peut se résumer à de grandes annonces ou uniquement à des plans de communication. Cela dessert la crédibilité du politique et ne fait que renforcer la défiance à son égard. La seule question qui vaille en fin de mandat, c’est de se demander en quoi la vie des habitants s’est améliorée depuis six ans. Le deuxième principe qui m’est cher, c’est la PROXIMITÉ. La nécessité d’être au contact de la population, d’accompagner les communes dans leurs projets, de construire de nouvelles perspectives avec les acteurs des territoires.

Je crois en la nécessité de nourrir un dialogue permanent et de construire une confiance réciproque avec l’ensemble de nos partenaires. C’est ce qui, je le sais, fait la marque de fabrique de notre collectivité. J’entends que l’on puisse poursuivre en ce sens. Pour cela, l’engagement de chaque conseiller départemental et sa présence régulière sur son canton doit demeurer un atout pour forger cette réussite collective.

Gouverner, c’est aussi savoir se questionner, s’adapter et évoluer. C’est justement parce que nous avons entendu les remontées du terrain et pris la mesure de difficultés notamment dans le champ de la protection de l’enfance, que, élus comme services, nous sommes mobilisés depuis des mois sur cette question. Nous assumons ainsi un budget en forte progression sur le dernier mandat, de nouveaux recrutements à la rentrée, une nouvelle stratégie dans l’hébergement, le retour d’une prise en charge pour les jeunes majeurs ayant un projet professionnel, une nouvelle antenne de la Maison de l’Enfance à Amilly… Et cela, dans un contexte où les violences infra-familiales sont en augmentation et où les règlementations nationales vont fortement évoluer. Le sujet est particulièrement complexe, l’enfance en danger est par définition ultra-sensible émotionnellement, les compétences sont particulièrement enchevêtrées et les responsabilités difficiles à définir. Les parties prenantes sont nombreuses et le Département, qui doit notamment assurer la délicate mission de l’accueil en urgence, arrive en bout de chaîne. Sur cette politique, nous continuerons nos efforts. Un vice-président sera d’ailleurs dédié uniquement à ce dossier.

J’attendrai de l’ensemble de l’assemblée départementale une mobilisation constructive et non des postures politiciennes faciles ou des polémiques stériles. Ce n’est pas l’ADN de notre collectivité. Plus globalement, les problématiques sociales sont au centre de nos préoccupations puisque nous avons engagé une transformation de l’Action sociale. Une transformation qui se fait de l’intérieur et au profit des usagers : nous souhaitons ainsi faciliter leur parcours et leur prise en charge. L’objectif est également de se rapprocher davantage des CCAS qui œuvrent aussi en la matière. Le résultat sera notamment une présence accrue de nos agents au plus près des territoires.

De nombreux chantiers sont engagés que ce soient dans le tourisme, les collèges, le très haut-débit, la lecture publique, les mobilités, la prévention, la protection environnementale… Mais beaucoup d’autres sont bien évidemment à déterminer ensemble.

J’évoquais l’importance de FAIRE et en PROXIMITÉ afin de regagner la confiance de nos concitoyens. Je vous propose pour cela d’engager dans chaque commission dès septembre une réflexion visant à préciser les contours de notre projet de mandat. Ce projet, rédigé plus précisément par la suite, vous sera soumis au vote à la session de décembre, et servira ainsi, tout au long des six prochaines années, de feuille de route pour les élus comme pour l’administration départementale. »

Biographie de Marc Gaudet, président du Conseil départemental du Loiret

Né il y a 57 ans à Pithiviers, Marc Gaudet, 57 ans, est titulaire d'un DEUG de Géographie et d'une licence d’Histoire.

De 1994 à 1997, il enseigne à l’Institut rural d’Éducation et d’Orientation à Orléans-la-Source avant de reprendre l'exploitation agricole familiale à Ascoux, dans le nord du département.

En 1995, il devient maire d'Ascoux, suivant ainsi l'exemple de son père qui en a été le premier magistrat de 1959 à 1983, et occupera cette fonction jusqu'à son élection à la tête du Département du Loiret en 2017. En 2002, il est élu vice-président de la Communauté de communes de Beauce et du Gâtinais puis, en 2004, conseiller départemental du canton de Pithiviers. En 2015, il est désigné premier vice-président du Conseil départemental du Loiret. En 2017, il est élu président du Conseil départemental du Loiret.

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