Solidarité itinérante

© D. Chauveau

Le carré rouge mobile accueille à son bord des personnes rencontrant des difficultés économiques, sociales ou liées à l’isolement en milieu rural.

Son nom : carré rouge mobile. À son bord, Cynthia, Natacha et Émilie accueillent et écoutent un public en difficulté. « Nous recevons des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) ou de l’allocation aux adultes handicapés, mais aussi des personnes en situation précaire, dans l’isolement ou qui ont de faibles retraites. Mais nous voyons très peu de jeunes », constate Cynthia.

Une équipe de choc

Les trois jeunes femmes s’occupent d’une personne à la fois. Cynthia, monitrice éducatrice, coordonne les actions du carré rouge mobile. Natacha, en emploi d’avenir, conduit le véhicule, se charge de l’entretien courant et approvisionne les denrées alimentaires et vestimentaires. Émilie, en service civique volontaire, accueille les bénéficiaires et distribue les colis alimentaires.
Chaque cas est particulier. Elles privilégient la discrétion. « L’été, nous installons les enfants sur une table dehors pour qu’ils dessinent pendant que nous recevons leurs parents. Ils sont trop jeunes pour être confrontés aux problèmes des adultes », explique Cynthia.
Le carré rouge mobile dépanne au niveau des denrées alimentaires mais il permet surtout de créer du lien social. Il peut également se rendre au domicile des personnes ne pouvant plus se déplacer. « À Sully-sur-Loire, nous sommes aussi allées chez une dame opérée de la hanche, le temps de sa convalescence », poursuit-elle.

Treize communes visitées

Une étude révèle que peu d’associations sont présentes dans l’est du Loiret. Le carré rouge mobile répond à ce manque de visibilité. Toutes les deux semaines, il visite treize communes rurales. L’action est soutenue financièrement par le Département, la direction départementale déléguée de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale ainsi que par les communes visitées.
Retrouvez le reportage complet dans votre Loiret Magazine de janvier février dans votre boîte aux lettres dès le 8 janvier 2018.

Angeline Foucard