Staying alive dans le Loiret
Staying alive n’est pas seulement une chanson des Bee Gees dans La fièvre du samedi soir, c’est aussi une application destinée à sauver des vies.
Staying alive liste 164 717 défibrillateurs partout dans le monde. Son autre point fort : recenser les Bons Samaritains, formés aux gestes de premiers secours (PSC1*), dont vous pouvez faire partie, après inscription. Cela signifie que si un arrêt cardiaque, (et uniquement ce malaise), se produit sur le domaine public proche de vous, vous serez sollicité pour intervenir jusqu’à l’arrivée des sapeurs-pompiers. Dans le Loiret, 833 Bons Samaritains ont téléchargé Staying alive depuis avril 2019.
Comment ça marche ?
« Vous appelez le 18 ou le 112 car une personne vient de s’effondrer à côté de vous. Un opérateur du centre de traitement d’alertes des sapeurs-pompiers de Semoy vous répond. Quelques questions précises et il identifie un arrêt cardio-respiratoire. Dans Staying alive, il renseigne le lieu, choisit le rayon dans lequel il cherche le Bon Samaritain et envoie une notification. Celui qui répond présent reçoit l’itinéraire pour rejoindre la victime et lui prodiguer les premiers soins. Nous pouvons l’accompagner par webcam si nécessaire », explique le commandant Thomas Flamant, chef du service Doctrine opérationnelle et Retour d’expériences, lui-même inscrit ! C’est encore mieux si deux personnes interviennent : l’une assure le massage cardiaque ; l’autre va chercher un défibrillateur. Encore trop peu de gens maîtrisent les gestes de premiers secours. Pour vous former, rapprochez-vous du centre de secours le plus proche de votre domicile, d’une association de secourisme, comme la Croix-Rouge ou la FFSS**, ou demandez à votre employeur s’il en propose une. Puis, rejoignez la communauté des Bons Samaritains !
Staying alive est disponible pour tous types de smartphones dans n’importe quel magasin d’applications.
*En se formant au PSC1, vous apprenez les gestes élémentaires de secours. ** Fédération française de sauvetage et de secourisme
L'infarctus chez les femmes
L’infarctus ou crise cardiaque est une urgence vitale qui correspond à une atteinte du muscle cardiaque aux répercussions très importantes sur le fonctionnement du cœur et qui peut mener à l'arrêt cardiaque.
L’infarctus du myocarde est la première cause de mortalité chez la femme : 18 % des décès. Il tue d'avantage les femmes, bien plus même que le cancer du sein, que les hommes : sur les 147 000 personnes qui en décèdent chaque année en France, 54 % sont des femmes.
Les facteurs principaux des maladies cardiovasculaires sont le tabagisme (notamment l’association tabac/pilule contraceptive), le manque d'activité physique et le surpoids, une mauvaise alimentation et l'usage nocif de l'alcool, les antécédents familiaux ou encore le stress. 80 % des infarctus sont liés à ces facteurs.
Le risque de souffrir d'un infarctus augmente avec l'âge. La probabilité grandit après cinquante ans chez les hommes, soixante chez les femmes. Les femmes ont également, avant la ménopause, un risque moindre d'infarctus par rapport à leurs homologues masculins.
Les symptômes communs aux femmes et aux hommes
- douleur thoracique intense
Les symptômes féminins
- essoufflement à l’effort, difficulté à respirer, oppression thoracique ;
- palpitations ;
- fatigue soudaine lors d’une activité ou persistante ;
- troubles digestifs : nausée ; vomissements ;
- sueurs ;
- sensation de poids sur les épaules.
Édith Combe
