Un départ en fanfare pour le Festival de musique de Sully et du Loiret !
Le Festival de Sully, c'est parti ! Deux concerts ont déjà eu lieu. Luka Faulisi, l’un des violonistes les plus prometteurs de sa génération a ouvert le bal mercredi 4 à Beaugency. Le 5 juin, c’est Emma Peters qui s’est produite à Olivet.
Malgré un budget contraint et des ambiances nationale et internationale moroses, le président Gaudet a souhaité préserver le Festival de musique de Sully et du Loiret, véritable animation culturelle du territoire. Si l’itinérance et la durée du festival ont été réduites, son maintien représente, pour les Loirétains, l’assurance de belles soirées avec des artistes reconnus et d’autres en devenir.
Un beau début
Le festival a débuté sous le soleil d’Italie avec Luka Faulisi, le 4 juin à Beaugency. Ce jeune violonniste de 23 ans, issu d’une famille de musiciens, a conquis un public tombé sous le charme de son assurance et sa virtuosité. Fin avril 2024, il a enregistré, en les revisitant, Les quatre saisons de Vivaldi. celui qui a toujours eu envie d'être soliste constate : « Être soliste change le rapport au public. Notre rôle est de toujours innover pour intéresser les spectateurs. »
Quant à Emma Peters, elle a fait salle comble jeudi 5 juin. La chanteuse de 28 ans s’inspire de la variété française : Michel Berger et Polnareff ; Camille et du rap français, comme Damso. Comme ses idoles, elle chante en français. Autrice, compositrice et guitariste, elle a attiré un nouveau public et séduit l’auditoire habituel du Festival de musique de Sully et du Loiret par sa fraîcheur.
Et ce soir, A Fileta et Sandrine Luigi, à la guitare, empliront de leurs mélodies l’église Saint-Salomon et Saint-Grégoire de Pithiviers. Leur répertoire composé de chants polyphoniques corses à plusieurs voix distinctes créent une harmonie vocale et s’inspire d’une tradition puissante tout en développant leur identité propre.
Dans les loges
Marlène Chandavoine, chargée de production du festival, raconte : « Les artistes ont parfois des demandes précises, notamment sur ce qu’ils souhaitent trouver dans leur loge. Pour l’anecdote, la requête de BigFlo et Oli était d’avoir une photo de Maradona. J’en ai imprimé une lambda. Quand j’en ai parlé autour de moi : un collègue m’a proposé de contacter MRT, un artiste peintre orléanais. Ce dernier a réalisé un portrait du footballeur dans le style pop art qu’il offrira au duo ! Je pense qu’ils seront contents. »
On compte sur vous
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Sachez que vous êtes les meilleurs ambassadeurs du Festival et rien de tel que le bouche-à-oreille, alors parlez avec vos amis, votre famille, vos voisins, vos commerçants de la programmation de cette 52e édition qui sait faire la part belle aux artistes reconnus, comme BigFlo et Oli, Louis Bertignac ou Earth Wind and Fire et aux musiciens moins connus à l’image d’Ivaanhy, chanteuse loirétaine, et Aupinard...
Édith Combe
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Zoom sur MRT
« Depuis un an, j’ai créé une nouvelle collection, explique l’artiste MRT qui fait don à BigFlo et Oli d’un portrait de Maradona. J’utilise une technique mixte de peinture et collage : je représente des figures emblématiques, des célébrités qui ont marqué mon enfance et qui parlent à tout le monde. Elles racontent une histoire et une époque. BigFlo et Oli sont des chanteurs que j’aime, avec lesquels je partage une même origine latino. Avec ce portrait, une œuvre unique, représentant Maradona, j’ai envie de leur faire plaisir. Le contraste entre le noir et blanc et la couleur permet de faire le parallèle entre une image ancienne et la couleur qui, elle, fait place au futur à l'avenir et à l'espoir pour certains personnages. La bouche et l’œil en couleur, c’est vraiment ma signature. »
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