Neniu
Propulsé par les francos
Félix Vayssade, alias Neniu, grandit à Pierrefite-ès-Bois. Il commence la guitare à 10 ans. Son professeur lui enseigne la MAO* en parallèle et le jeune garçon compose ses premiers morceaux de musique électronique. « L’acquisition d’un ordinateur a été un déclic pour moi. J’ai pu créer plein d’instruments différents. Ma pratique est très liée aux outils numériques, c’est comme un orchestre géant qui tiendrait dans un sac à dos ! »
À 20 ans, il donne ses premiers concerts de musique instrumentale, « calme et vaporeuse ». En parallèle, il entre dans une école d’art et lie musique et dessin.
« Mes clips racontent des histoires. Ils accompagnent ma musique. »
Repéré dans un bar à Rennes, il intègre Le chantier des Francofolies, un programme d’accompagnement offrant l’opportunité de jouer pendant le festival charentais.
« J’ai rencontré des intervenants et des artistes plus expérimentés qui m’ont donné leur avis sur mon projet. Ça a été très précieux. J’ai structuré mon live. Le concert pendant les Francos a été une expérience rare, un véritable shoot d’adrénaline, et une bonne ligne à avoir sur mon CV ! »
Celui qui, pour composer, va « dans des endroits d’honnêteté qui sont en [lui] » estime que « la musique est comme un canal de transmission de choses qui [le] dépassent et auxquelles [il] donne du sens par le son. La musique, c’est partager quelque chose avec d’autres humains. C’est faire tous la même chose au même moment, être concentré sur le même son. C’est comme une communion. On se situe à la limite du sacré. »
En parallèle, Neniu compose pour le cinéma, le théâtre et gère un studio de musique à Pierrefite où il met en place un festival du film et des résidences théâtre et musique.
« Mon bonheur personnel vient de l’alternance de ces différentes activités. »
* musique assistée par ordinateur