Festival de Sully, ce n’est qu’un au revoir !

26 juin 2019

Ça y est, le rideau est tombé ! L’équipe organisatrice est satisfaite de cette 46e édition en termes de taux de remplissage et de nombre de spectateurs. Une année record !

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« C’était une belle édition, où régnait une bonne ambiance au sein de l’équipe, avec l’arrivée de nouveaux techniciens. Le public et les artistes étaient satisfaits. Quant à moi, je suis heureux de voir que le public suit la programmation et les propositions de concerts qui leur sont faites », s’enthousiasme Philippe Lacombe, directeur artistique. « Nous avons également eu de bons retours du visuel qui a attiré l’attention par sa sobriété et son esthétisme », complète Anaïs Landeau, chargée de Communication sur le Festival de musique de Sully et du Loiret.

Cette année, était glissé dans les programmes du soir, un questionnaire demandant aux spectateurs quelles sont les améliorations à apporter au festival. Des urnes placées à l’entrée de chaque lieu les recueillaient… L’équipe doit maintenant les dépouiller.  

Plus de sept mille spectateurs ont assisté aux seize concerts de cette édition. Le taux de remplissage moyen a presque atteint 91 %. Voilà des chiffres qui illustrent cette année record !

Le festival côté artistes

« André Manoukian était très pédagogue. Le concert, de près de deux heures, a été une suite de surprises. Il est d’abord arrivé seul. Un moment plus tard, il a été rejoint par ses musiciens. Enfin, une chanteuse l’a accompagné. J’ai fait une grande découverte : le doudog, un instrument arménien qui se rapproche le plus de la voix féminine. Ce concert m’a beaucoup touché », explique un spectateur.

Autre moment fort : le concert de Manu Dibango dans la cour du château de Sully-sur-Loire, un lieu magnifique. Le temps était de la partie. Peut-être est-ce la conjonction des deux qui a incité les spectateurs à danser ? Le musicien, du haut de ses quatre-vingt-cinq printemps a épaté le public par sa vivacité et sa bonne humeur.

Les sœurs Nemtanu, quant à elles, étaient très complices. Un regard de l’une suffisait à se faire comprendre de l’autre ! Elles aussi étaient très pédagogues, prenant le temps d’expliquer chaque morceau. La catastrophe a été évitée de peu : «  Sarah s’est rendue compte une demi-heure avant le concert qu’elle avait oublié une partition. Branle-bas de combat pour trouver une imprimante ! Finalement, le maire de la Chapelle-Saint-Mesmin, où se déroulait le concert, lui a imprimé et apporté in extrémis ! », s’amuse Adriana Efther, chargée de mission Festival de musique de Sully et du Loiret.

Concert de Jakub Jóseph Orliński

Visage grave pendant les chants sacrés du 17e siècle, qui cède la place, dès qu’il cesse de chanter, à son sourire et son œil pétillant, le rajeunissant alors de dix ans, lui qui soufflera, l’an prochain, ses trente bougies.
À Olivet, les quatre cents spectateurs sont rapidement conquis. Tous les âges, des toutes jeunes filles à des personnes âgées, écoutent ce chanteur talentueux et glamour (de l’opéra au breackdance où on le surnomme Mister Joseph) qui monte. Cet artiste, maintenant invité dans les plus grandes salles mondiales, l’est également dans des émissions de télévision grand public, comme Quotidien ou le journal de 20 h.

Dans le public, certains n’hésitent pas à changer de place pendant l’entracte afin de mieux voir ce jeune homme à la voix puissante, parfaite, claire et pure. Les uns bougent un pied ou la tête en suivant le rythme de la musique. Lorsque le concert se termine, l’assistance, conquise, debout en redemande. Jakub s’exécute de bonne grâce et offre au public quelques minutes supplémentaires de magie.

Les membres de l’équipe, les musiciens et les spectateurs se sont fabriqués de beaux souvenirs lors de cette édition !

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