Connaître le canal d'Orléans

Grâce à la renaissance du canal d'Orléans, c'est aussi toute une histoire qui ressurgit. Celle d'une voie d'eau qui connut une riche activité mais aussi celle d'hommes et de femmes qui travaillèrent sur ce canal et y vécurent. Une histoire à revivre au présent dont il reste de nombreux vestiges.

Carte postale ancienne du canal à Vitry-aux-Loges avec une péniche

Carte postale ancienne du canal d'Orléans à Vitry-aux-Loges avec une péniche chargée de bois.

Carte postale ancienne du canal d'Orléans à Combleux

Carte postale ancienne du canal d'Orléans à Combleux au niveau du déversoir.

Photo d'archives du canal d'Orléans avec le chargements de péniches à Combleux

Photo d'archives du canal d'Orléans avec le chargements de péniches vers Combleux

Carte postale ancienne avec la vue d'une écluse du canal d'Orléans à Donnery

Carte postale ancienne d'une écluse du canal d'Orléans à Donnery

Carte postale ancienne avec une vue du canal d'Orléans à Donnery

Carte postale ancienne avec une vue du canal d'Orléans à Donnery

Carte postale ancienne avec une vue du canal d'Orléans à Chailly

Carte postale ancienne avec une vue du canal d'Orléans à Chailly

La riche histoire du canal d'Orléans : de son creusement à partir de 1676 à son rachat et sa restauration par le Département

  • Un premier tronçon est creusé entre Vieilles-Maisons-sur-Joudry et Buges (entre Châlette-sur-Loing et Corquilleroy), point de jonction avec les canaux du Loing et de Briare, entre 1676 et 1678. La navigation fluviale est principalement ouverte au transport du bois et du charbon. La construction du canal jusqu’à la Loire est ensuite mise en œuvre de 1681 à 1687. L’âge d’or du canal se situe au 18ème siècle.
  • Au début du 20ème siècle, parallèlement à l’essor du transport routier et des chemins de fer, le trafic de marchandises par voie fluviale est en pleine régression. Des travaux de prolongement du canal entre Combleux et Orléans sont réalisés. Avec la disparition complète du trafic, le canal est déclassé en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privé de l’État.
  • Alors que le canal est quasiment à l’abandon, une convention confie la gestion du domaine du canal au Département au 1er janvier 1985 pour une durée de 50 ans. Parallèlement, le Département confie la gestion courante du domaine au Syndicat mixte de gestion du canal d’Orléans (SMGCO), structure qui permet d’associer les communes concernées.
  • En 2017, le Département souhaitant mettre en œuvre un programme d’aménagement d’envergure (lutte contre les crues, restauration du patrimoine, développement touristique), des pourparlers sont entamés avec l’État pour acheter le domaine et en devenir le propriétaire, ce qui sera le cas dans les prochains mois.
  • Par ailleurs, le 31 décembre 2019, le SMGCO est dissout, le Département re- prend directement l’ensemble de ses missions d’exploitation. La reprise des activités du SMGCO par le Département au 1er janvier 2020 a emporté également le transfert du personnel (5 agents et un responsable technique) et des moyens matériels. Ainsi une Agence d’exploitation du canal d’Orléans a été créée.

Carte ancienne du canal d'Orléans avec la Loiret et le canal de Briare

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Carte des écluses sur le canal d'Orléans en 2021

Carte des écluses sur le canal d'Orléans

  • Le canal d’Orléans est un canal à point de partage, qui permet de relier le bassin versant de la Loire à celui de la Seine via le Loing, en « gravissant » le relief qui les sépare. Son point culminant est donc sur le bief de partage, entre Combreux et Châtenoy et il fonctionne comme un escalier.
  • Chaque marche de l’escalier est un bief,  le dénivelé entre chaque bief est franchi à l’aide d’une écluse. Les biefs sont alimentés par différents fossés et ruisseaux et par l’eau de 14 étangs d’alimentation

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